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Liban

Rifi : L’État ne peut partager son autorité avec un mini-État

Le ministre de la Justice a reçu hier l’ambassadeur des États-Unis, David Hale. Photo Dalati-Nohra

Le ministre de la justice, le général Achraf Rifi, a reconnu « l'existence d'une structure exceptionnelle au Liban à cause d'un mini-État à l'intérieur de l'État », tout en indiquant que « l'État libanais ne peut partager son autorité avec une autre, tout comme la loi libanaise ne devrait pas coexister avec une autre ».
M. Rifi, qui a fait état « de défis régionaux et internes », a tenu ces propos devant deux délégations du Parti socialiste progressiste (PSP) et du Parti national libéral (PNL), venues lui présenter un mémorandum concernant « le renforcement du pouvoir judiciaire et le principe de la demande de comptes, alors que les meurtres se multiplient, tout comme la corruption et le vol ».
Le ministre a également insisté « sur la nécessité pour l'État de se prendre en mains afin de châtier les criminels », en indiquant que la peine capitale est toujours en vigueur au Liban. « Mais nous avons besoin de la signature du président de la République, qui exerce une compétence personnelle dans ce domaine », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le commissaire à la jeunesse du PSP, Saleh Hadifeh, a incité « le pouvoir judiciaire à s'immuniser contre toute ingérence politique, et à confirmer la primauté de la loi, seule protectrice des citoyens ».
De même, le président de l'organisation des jeunes du PNL, Simon Dergham, a indiqué avoir exposé devant M. Rifi la « nécessité de ne plus avoir des victimes de la facilité du meurtre ».
À signaler que le mémorandum des deux délégations a mis en garde contre « la délinquance morale et sociale qu'illustrent les derniers crimes », en assurant que « les Libanais soutiendront les forces de sécurité et les magistrats qui rendent les jugements en leur nom. Ils aspirent vers la révolution contre la corruption en vue de rendre la justice et de renforcer l'État, seule garantie pour toutes les catégories de la population ».

Le ministre de la justice, le général Achraf Rifi, a reconnu « l'existence d'une structure exceptionnelle au Liban à cause d'un mini-État à l'intérieur de l'État », tout en indiquant que « l'État libanais ne peut partager son autorité avec une autre, tout comme la loi libanaise ne devrait pas coexister avec une autre ».M. Rifi, qui a fait état « de défis régionaux et...

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