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Liban

Un tué et un blessé dans le camp de Rachidiyé durant le week-end

La tension se déplace d'un camp palestinien à un autre au Liban-Sud. Après les accrochages à Aïn el-Héloué, le 18 juin dernier, le camp de Rachidiyé à Tyr a vécu un week-end mouvementé.

Bahia Hariri recevant une délégation palestinienne pour discuter notamment de la situation à Aïn el-Héloué.

Tout a commencé samedi après-midi, dans le camp palestinien de Rachidiyé, à Tyr, quand une rixe a éclaté entre deux réfugiés : Ghanem Daher et Ahmad Majed Awad, chargés d'entreprendre des travaux d'infrastructure à l'intérieur du camp. La rixe a mené à un échange de coups de feu ; Ahmad Awad est mort et Ghanem Daher a été blessé. La famille de Awad a réagi en brûlant du matériel appartenant à Mohammad Yassine, un troisième réfugié, et en tirant des coups de feu en l'air.
Les diverses forces présentes dans le camp ont œuvré pour calmer la situation et ont remis trois personnes qu'elles ont arrêtées aux services de renseignements de l'armée.
À Aïn el-Héloué, entre-temps, la situation demeure instable et les habitants craignent que des accrochages n'éclatent à tout moment, surtout qu'un groupuscule baptisé « al-Chabab el-Moslem », constitué de tous les jihadistes du camp, vient d'être constitué. Ses membres se retrouvent dans diverses mosquées de Aïn el-Héloué et affirment qu'ils se préparent pour « l'étape suivante si jamais l'un d'eux est agressé », rapporte l'agence al-Markaziya. Ils se sont dit également prêts à se battre contre les forces présentes dans le camp, notamment le Fateh et le Hamas.
Dans un entretien avec la presse, le responsable du Fateh pour la région de Saïda, Maher Choubeita, a estimé que « ce qui se passe dans les camps du Liban, notamment à Aïn el-Héloué, relève véritablement du terrorisme ». Il a appelé à « donner libre cours à l'action de la force palestinienne commune à l'intérieur du camp et cela pour éviter de transformer Aïn el-Héloué en un nouveau Nahr el-Bared ».
À Saïda, la députée Bahia Hariri s'est réunie avec une délégation palestinienne constituée de l'ambassadeur de l'Autorité palestinienne à Beyrouth, Achraf Dbour, et du secrétaire général du Fateh au Liban, Fathi Abou Erdate. La stabilité des camps palestiniens du Liban, notamment de Aïn el-Héloué, a été examinée.
Les personnalités présentes ont convenu « d'œuvrer à empêcher à l'avenir les tensions qui peuvent mener à déstabiliser Aïn el-Héloué et soutenir la force palestinienne commune à l'intérieur du camp afin qu'elle puisse préserver la sécurité ». « La sécurité et la stabilité à Aïn el-Héloué nous concernent tous. Nous espérons que les événements qui ont touché le camp il y a deux semaines ne se répéteront plus », a souligné M. Dbour. En réponse à une question, il a indiqué que les échanges de tirs dans le camp de Rachidiyé ainsi que les rixes enregistrées dernièrement dans le camp de Miyé Miyé (Saïda) et même les événements de Aïn el-Héloué sont tous d'ordre personnel.

Tout a commencé samedi après-midi, dans le camp palestinien de Rachidiyé, à Tyr, quand une rixe a éclaté entre deux réfugiés : Ghanem Daher et Ahmad Majed Awad, chargés d'entreprendre des travaux d'infrastructure à l'intérieur du camp. La rixe a mené à un échange de coups de feu ; Ahmad Awad est mort et Ghanem Daher a été blessé. La famille de Awad a réagi en brûlant du...

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