Berry : Oui à la dynamisation des institutions, non à la paralysie

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a réaffirmé hier qu'il convoquera le Parlement à des séances de législation après l'ouverture d'une session extraordinaire, estimant que « les circonstances nécessitent la dynamisation de l'action des institutions, non leur paralysie ».
« Il faut que nous appliquions tous la Constitution dans tous les domaines », a ajouté M. Berry devant les députés qu'il a reçus au cours de ses audiences du mercredi à Aïn el-Tiné.
Avec ses hôtes, M. Berry a par ailleurs longuement évoqué le dossier du pétrole. Il a souligné dans ce cadre l'importance d'une « position libanaise unifiée face aux tentatives de l'ennemi israélien de porter atteinte à notre espace maritime et à nos ressources pétrolières ».
« La position libanaise est claire. Le Liban est avec le tracé des frontières maritimes sous le contrôle de l'Onu, conformément à la résolution 1701. Nous ne renoncerons pas à la moindre goutte d'eau ou au moindre millimètre de nos frontières maritimes ou terrestres », a souligné le président de la Chambre.
M. Berry a accordé audience hier aux députés Yassine Jaber, Nawar Sahili, Ali Ammar, Ali Khreiss, Hassan Fadlallah, Hani Kobeissi, Ayoub Hmayyed, Walid Succariyé, Émile Rahmé, Michel Moussa, Abbas Hachem, Nabil Nicolas, Abdel Magid Saleh, Ali Bazzi, Ali Moqdad, Abdel Latif Zein et Kassem Hachem.
Il a en outre reçu l'ambassadeur d'Allemagne, Christian Clages, pour une visite d'adieux.