1996 That Thing You Do.
Cette comédie musicale réalisée par Tom Hanks offre à la Sud-Africaine, vouée à être mannequin, son premier rôle, et une visibilité qui allait lancer sa carrière. Plus Sandra Dee que Marilyn, Charlize Theron va prouver qu'elle n'a pas seulement un gentil minois.
1997 Devil's Advocate.
Elle campe Mary Ann Lomax et donne la réplique à Keanu Reeves ainsi qu'au grand Al Pacino dans ce film de Taylor Hackford. Quoique le rôle soit secondaire, la comédienne le peaufine admirablement en affirmant sa présence dans cette comédie « satanique », mais néanmoins sexy.
1998 Mighty Joe Young.
Les comédies mettant en scène les femmes et de gros animaux comme King Kong ont ce quelque chose de tendre, de mystérieux qui sublime le caractère féminin. Si Charlize Theron suit un peu les traces de Jessica Lange, c'est surtout ce côté brousse qui lui va si bien.
2003 Monster.
Maquillée, métamorphosée (on la reconnaît à peine), la comédienne incarne Aileen Wuornos, accusée du meurtre de sept hommes aux États-Unis au début des années 90. Dans la première œuvre de Patty Jenkins et dans ce rôle à contre-emploi, où Charlize Theron s'enlaidit grandement, l'actrice aura la reconnaissance de ses pairs. Oscar de la meilleure actrice, Golden Globe et d'autres récompenses feront d'elle l'idole de son pays natal, l'Afrique du Sud.
2011 Young Adult.
Charlize Theron campe dans le film de Jason Reitman une « adulescente » enquiquinante, mais époustouflante. Un rôle nouveau dans son registre de comédienne, qu'elle joue avec beaucoup de justesse, bien que le film n'ait pas eu suffisamment de bonnes critiques.
2012 Prometheus.
Scientifique froide presque robotisée, Meredith Vickers est un rôle que Charlize Theron accrochera à son palmarès grâce à Ridley Scott.
2015 Mad Max : Fury Road.
Dans le film de George Miller, où elle est l'impératrice Furiosa, Charlize Theron, bien qu'amputée d'un bras et cheveu très ras, explose de toute sa splendeur. C'est ce qu'on appelle une véritable « bête de scène ».
La fureur de vivre dans « Mad Max : Fury Road ».
Trois secrets qui font de « Mad Max » une œuvre magistrale
On s'attendait à un énième blockbuster avec de gros effets spéciaux. On s'attendait à ce que ça fasse psshhhttt... avec Mel Gibson remplacé par Tom Hardy, figure sympathique mais très nouveau au tableau. On s'attendait à ce que George Miller, septuagénaire, ait pris de l'âge, des rides. Nenni.
Plus jeune, plus frais, plus renouvelé, le film marquera, certes, l'histoire du cinéma. Pour trois raisons principales.
Le montage du film : le montage est le premier secret de la réussite du film. Signé Margaret Sixel, la femme de George Miller qui tenait absolument à monter le film, l'œuvre, grâce à elle, a ce supplément d'âme et une part de féminin sans que le dialogue ne soit nécessairement fourni.
Sur le site Hitek.fr, Vashi Nedomansky explique comment l'action principale dans les séquences se situe toujours au centre de l'image. Pari gagné pour une monteuse qui n'avait, jusqu'à présent, pas touché à un film d'action.
Le rythme : incroyable, haletant comme une symphonie rock. Le spectateur ne décroche pas une seconde. Les pauses sont cependant assurées par le regard profond de Charlize Theron.
Les effets spéciaux : chez George Miller, point d'écran vert ni de numérique à la manière des autres. Dans ce grand désert de Namibie, environ 80 % des effets visuels sont réalisés sans trucages informatiques, avec de vrais véhicules, cascadeurs ainsi que des maquillages authentiques. Une pratique peu courante de nos jours, mais que Chris Nolan (Batman) affectionne particulièrement.
1997 Devil's Advocate.Elle campe Mary Ann Lomax et donne la réplique à Keanu Reeves ainsi qu'au...
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