Mia Madre, de Nanni Moretti
C'est pendant le montage de son précédent opus, Habemus papam (sorti en 2011), que la mère de Nanni Moretti, professeure de lettres classiques, comme dans le film, décède. Même s'il avouera plus tard avoir « été gêné de devoir parler de sa mère », avec qui il entretenait des liens très forts, Nanni Moretti avoue, dans les colonnes du Corriere della Sera : « Après, quand on fait un film, on fait un film et basta, même si le thème en est fort. On se doit d'être concentré sur le casting, la régie, le montage. »
« La mort d'une mère est un moment important pour tout le monde que j'ai voulu raconter sans sadisme », a-t-il aussi déclaré à la presse italienne au moment de la sortie du film.
Après Journal intime (1994) et La Chambre du fils (2001) le cinéma « morettien » promet d'être toujours aussi « léger » et brillant.
The Sea of trees de Gus van Sant
Pourquoi ? Parce que la rédaction de L'OLJ est une inconditionnelle du cinéma de Gus Van Sant (Elephant, Last Days ou Paranoid Park). Figure emblématique et héritier de la contre-culture américaine (On appelle péjorativement son cinéma « cinéma d'auteur »), il réussit dans ce film à réunir deux acteurs aux parcours diamétralement opposés, Matthew McConaughey et Ken Watanabe.
Dheepan de Jacques Audiard
Tous les films de Jacques Audiard sont toujours très attendus sur la Croisette et celui-ci plus qu'aucun autre risque de faire des vagues : un réfugié tamoul doit reprendre ses armes et sauver sa famille dans une banlieue française. Quioi de plus actuel et de plus révélateur sur l'état d'esprit de l'humanité ?
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