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Liban

Congrès sur la gestion des déchets : stratégie ou pas stratégie ?

Passer en revue les allocations prononcées lors du congrès sur la stratégie des déchets ménagers, qui a eu lieu hier à Beyrouth, c'est se rendre compte du flou qui continue de peser sur la gestion des déchets solides au Liban. Le congrès était organisé par le ministère de l'Environnement en coopération avec le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et l'Association des industriels.
Ainsi, le mot du ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk est un long réquisitoire sur ce qu'il appelle « le manque de responsabilité qui conduit à accepter 760 dépotoirs sauvages et refuser des décharges sanitaires ». Il a estimé qu'une stratégie doit déterminer comment trouver des solutions dans le cadre d'une vision globale et conformément aux moyens disponibles, soulignant que le plan national adopté récemment tient compte de toutes les technologies et méthodes possibles, allant du tri à la source, au compostage... « Nous voulions adopter la technologie de l'incinération avec production d'énergie, mais cette solution nécessite de nombreuses années, a-t-il ajouté. Que faire entre-temps, sachant que le délai de fonctionnement de la décharge de Naamé expire bientôt ? »
Le ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb, qui représentait le leader du PSP Walid Joumblatt, s'est montré sceptique quant au nouveau plan. « À mon avis, je ne crois pas que charger le secteur privé du dossier des déchets ménagers (NDLR : le plan prévoit de confier les régions à des sociétés privées) réglera le problème, car je vois mal le secteur privé réussir là où l'État a échoué », a-t-il dit. Selon lui, « la crise n'est pas près d'être réglée ». Il a évoqué « la possibilité d'exporter les déchets du Liban vers des pays européens qui peuvent les traiter », une option « pas plus onéreuse que le prix que nous payons actuellement ».
Pour sa part, Fady Gemayel, président de l'Association des industriels, a estimé que le plan national est lacunaire, alors que le pays a besoin d'une stratégie globale. Selon lui, les solutions présentées ne tiennent pas compte du développement de l'industrie du recyclage ni du fait que les déchets peuvent être une ressource. « Enfouir ou incinérer ces déchets est un gaspillage d'argent à un coût très élevé », a-t-il dit.

Passer en revue les allocations prononcées lors du congrès sur la stratégie des déchets ménagers, qui a eu lieu hier à Beyrouth, c'est se rendre compte du flou qui continue de peser sur la gestion des déchets solides au Liban. Le congrès était organisé par le ministère de l'Environnement en coopération avec le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et l'Association...

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