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Liban - Hommage

La Plume d’or au cardinal Sfeir pour... « une vie de pauvre »

Mgr Sfeir, au cours de l’hommage qui lui a été rendu jeudi. Photo Ani

À l'occasion de la Journée mondiale du livre, l'ordre des missionnaires libanais maronites et la Ligue de Qanoubine ont rendu un vibrant hommage au cardinal Nasrallah Sfeir, lors dune cérémonie organisée à Beit Anya-Harissa sous le patronage du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, représenté par Mgr Hanna Alwan.
La célébration, qui s'est déroulée en présence d'un grand nombre de personnalités, a été marquée par la remise à Mgr Sfeir de la Plume d'or et de trois volumes de la série Hareth al-Zakira (Le Gardien de la mémoire).
Dans une allocution de remerciements empreinte d'humilité, le cardinal Sfeir s'est dit étonné de recevoir une Plume d'or alors qu'il avait œuvré toute sa vie « pour mériter le nom de pauvre qu'a porté ceux de nos prédécesseurs qui ont vécu dans la modestie et la dignité ».
Et Mgr Sfeir d'ajouter : « Je remercie Dieu de m'avoir accordé une vie aussi longue qui, particulièrement en ces temps difficiles, me permet de prendre encore plus de temps pour L'adorer, Lui témoigner ma foi, et vivre la théologie de notre Église. »
Estimant toutefois que l'hommage qui lui a été rendu fait partie des dons de Dieu, il n'a pas manqué de rendre hommage à son tour au patriarche Raï, « qui veille sur notre Église », et porte ses soucis tant à l'intérieur du pays que dans les pays de la diaspora.
Dans son discours, dont Mgr Hanna Alwan a donné lecture, Mgr Raï a mis l'accent sur les positions nationales courageuses de l'ancien patriarche, et sur le « parcours spirituel, national, moral, culturel, scientifique et éducationnel que celui-ci a tracé » pour le Liban et les Libanais. Le cardinal Raï a également remercié la Ligue de Qanoubine, l'ordre des missionnaires libanais maronites, ainsi que Georges Arab, qui a publié la série Le Gardien de la mémoire, « pour leur démarche valeureuse ».
Le modérateur de la séance, Me Georges Farah, a présenté l'œuvre du cardinal Sfeir comme « un pilier de notre patrimoine pour avoir relaté 50 ans de l'histoire de l'Église et du Liban ». Le supérieur général de l'ordre, l'abbé Malek Bou Tannous, a assuré de son côté que le patriarche Sfeir fait partie des grands hommes, indiquant que « patriarche est grand du fait de la longue période de son mandat (26 ans) et de ses grandes réalisations ».
Pour sa part, Mgr Maroun Ammar a rappelé l'importance que le patriarche Sfeir consacre à « l'égalité de tous les Libanais sans autre distinction que celle de servir le pays ». M. Neemat Frem a de son côté rappelé les paroles qu'avait un jour prononcées le cardinal Sfeir sur « les valeurs de la foi et de la liberté grâce auxquelles nous libanais avons pu préserver nos montagnes et nos vallées, nos traditions et notre patrimoine ». Et M. Frem d'évoquer les sujets échangés entre le patriarche Sfeir et feu le ministre Georges Frem, dont notamment « l'unité des maronites et des chrétiens et l'importance de la consolidation de leurs liens avec la communauté druze ».

À l'occasion de la Journée mondiale du livre, l'ordre des missionnaires libanais maronites et la Ligue de Qanoubine ont rendu un vibrant hommage au cardinal Nasrallah Sfeir, lors dune cérémonie organisée à Beit Anya-Harissa sous le patronage du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, représenté par Mgr Hanna Alwan.La célébration, qui s'est déroulée en présence d'un grand nombre de...

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En deux mots : ça c'est un patriarche maronite !

Halim Abou Chacra

09 h 33, le 25 avril 2015

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Commentaires (2)

  • En deux mots : ça c'est un patriarche maronite !

    Halim Abou Chacra

    09 h 33, le 25 avril 2015

  • Le Batrak Primordial Sfééér, et le Râëéééh, arpentent souvent les couloirs de la Maronifornie. On les sent attentifs à trouver l’attitude adéquate, ni crispée ni trop désinvolte surtout quand leurs regards coulissent l’un vers l’autre. C’est dire que Primordial Sfééér le connait trop bien à l’autre. Ils ne se sont croisés que quelquefois dans leur déjà long passé. Mais c’est peu dire que ces rencontres furent, pour le Batrak Sfééér, ineffaçables. En tout cas la dernière lorsque l’un, le Râëéhhh en effet, enleva son Titre au Batrak Primordial ; et lorsque les choses commencèrent alors à mal tourner. Froidement : comme au jeu de trictrac ou de tâwléééh ! Il se fait qu’heureusement, dans le Maronitisme historique le Râëéh est still minoritaire. Et voilà pourquoi ces 2 Paters sont toujours là, au coude à coude, à s’épier du coin de l’œil dans les salons dorés de Bkérkéh ou Qannoûbîne, 1 peu empruntés l’un et l’autre quand même ; un vague sourire en coin aux lèvres tout de même ! Le Batrak Mâr Nasrallah lui, marquera net l’histoire tourmentée de ce Maronitisme. Il raconte lui-même ses épouvantables mésaventures dans ces escarpes, et on croit comprendre que dans le clan de ses adversaires coinniques, il avait déjà repéré ce Râëéh-là pour lequel il avait peut-être éprouvé les manifestations de ce syndrome de Stockholm qui rapproche parfois les victimes de leurs.... real tourmenteurs même prélats ! Mais faut rester prudent avec ce concept tout scandinave, mahééék n’est-ce pas ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 15, le 25 avril 2015

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