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Liban - Diplomatie

Bassil à New York appelle à une décision internationale pour la protection des minorités d’Orient

Le ministre libanais des Affaires étrangères a appelé, lors d'une réunion du Conseil de sécurité, à une décision internationale pour protéger les minorités de la région, dont l'effet reste, toutefois, seulement médiatique.

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a participé hier à la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, qui s'est tenue à New York à l'initiative du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, pour débattre des agressions et des exactions à caractère ethnique et religieux au Moyen-Orient.
Le ministre Bassil a d'abord souligné qu'il était « le seul » de ses confrères arabes à avoir interrompu sa participation à la réunion ministérielle de la Ligue arabe pour se rendre à New York et « débattre des moyens de mettre un terme au génocide culturel dans notre région ». Notons dans ce cadre que l'Espagne a été le seul pays de l'Union européenne à déléguer à la réunion du Conseil de sécurité son ministre des Affaires étrangères. Se sont également absentés de la réunion les ministres des AE respectifs des États-Unis, de la Chine, de la Russie et de la Grande-Bretagne, c'est-à-dire tous les États membres permanents du Conseil, à l'exception de la France. Aucune explication n'a pu être donnée à cette absence.
Saluant « le rôle de la France dans la protection des minorités, ainsi que son appui continu au Liban », Gebran Bassil a insisté sur la nécessité de « sauver la culture du Liban et du Moyen-Orient ». Il a ainsi valorisé « la culture phénicienne et la formule libanaise, unique en son genre, de parité entre musulmans et chrétiens (...). Nous sommes les descendants de prophètes et de disciples, des mères de Moïse, de Jésus et de Mahomet, les petits-fils de ceux qui sont nés en Orient, ceux qui ont côtoyé l'Orient et l'Occident sur le territoire libanais, ou qui ont émigré et intégré l'Ouest. Nous avons été opprimés, et nous sommes coupables d'être nés, par un hasard génétique, sous forme de groupes humains confessionnels. Et nous avions cru que l'Onu a été créée pour protéger les modèles comme le nôtre, jusqu'à ce que l'État islamique initie la grande naksa (rechute) du système sécuritaire collectif ».
« L'Exhortation apostolique nous a recommandé de ne pas solliciter des privilèges, et nous ne sommes pas là pour cela. Il n'empêche que nous sommes en droit de nous demander ce qui est advenu des privilèges de notre région, et ce qui est advenu de l'Irak, de la Syrie et du Liban? Pourquoi nos principes sont-ils sacrifiés sur l'autel des intérêts ? Pourquoi sommes-nous massacrés par l'État islamique et Israël, au vu et au su du monde, qui se contente de rédiger des rapports ? Cela trahirait-il une dualité des critères internationaux, ou une politique des deux poids, deux mesures ? Que reste-t-il de la justice internationale, à l'heure où la justice dans notre région a disparu ? Que reste-t-il surtout de la valeur des minorités, depuis que celles-ci sont à la merci de l'idéologie de la majorité ? »
« Nous ne sommes pas là pour défendre des groupes ni des communautés, mais des principes de vie. Nous venons réclamer l'élaboration d'une décision internationale qui assure la protection des minorités d'Orient en érigeant des lignes rouges géographiques et morales et en mettant un terme à toute incitation au déplacement des groupes minoritaires de la région (les Arméniens, les Kurdes, les chaldéens, les assyriens, les yazidis, les druzes...) », a poursuivi Gebran Bassil.
« Nous venons réclamer une décision qui assure même le retour de ceux qui ont quitté leurs terres depuis le XIXe siècle à cause de groupes assimilables à l'EI. Nous réclamons enfin la création d'un fonds onusien pour la reconstruction morale, et non seulement matérielle, des civilisations détruites et des cultures dénaturées par la realpolitik. Nous ne renoncerons pas à ce qui nous définit : Israël, le père légitime de l'EI depuis des dizaines d'années, est un partisan de la guerre, tandis que nous sommes les porte-voix de la paix. Aidez-nous à préserver cette culture, et recueillez ce qui est plus précieux que le pétrole et autres ressources », a-t-il conclu.
Toutefois, selon une source diplomatique, la réunion du Conseil de sécurité ne produira ni un projet de résolution ni même une déclaration de principe. Son effet est uniquement médiatique.

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a participé hier à la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, qui s'est tenue à New York à l'initiative du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, pour débattre des agressions et des exactions à caractère ethnique et religieux au Moyen-Orient.Le ministre Bassil a d'abord souligné qu'il était « le seul » de ses...

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CHAQUE JOUR UN SON DE CLOCHE DIFFÉRENT... QUI DANS LE FOND CONTREDIT LES AUTRES... DU MAESTRO BASSILO LE GENDRISSIMO...

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 03, le 28 mars 2015

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Commentaires (2)

  • CHAQUE JOUR UN SON DE CLOCHE DIFFÉRENT... QUI DANS LE FOND CONTREDIT LES AUTRES... DU MAESTRO BASSILO LE GENDRISSIMO...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 03, le 28 mars 2015

  • Fut 1 temps où ce bon peuple dut placer au sommet des éminents, eu égard aux affaires critiques générales. Puis, ce poste se transmit héréditairement chez ces zaïîms. Ainsi, l'infamie, toléra cette mesquinerie. Si l'on convoquait 1 congrès de tous les discoureurs nés d'estaminet, gens du cru orangé, ils ne pourraient faire d'autre constatation. Et si l'on feuilletait le seul fascicule de leur boSSfèr amer, il ne ferait pas d'autre réponse. Le beauf croit expliquer la Cédraie en s'en déclarant l'adversaire éhhh patenté. Mais la difficulté, pour l’esprit gnome, est de montrer how est né l'adversaire du sous-caporal du "bon sens", et how la Révolution du Cèdre a pu traîner son existence tenace. Ainsi, l'esprit et la morale de moult années correspondaient à la Cédraie au lieu de s'y opposer. Et c'est ceux de ces moult années passées que ce sous- bigaradier de la "dignité morale ne comprend pas mais, qu’il méprise tant. Quittant l'histoire, il se réfugie dans la pseudo-morale, et le voilà qui donne toute l’artillerie de son "indignation morale. De même qu’il s'explique la persistance de la Cédraie comme l'œuvre de la déraison, son bon sens chréti(e)n, lui, explique "l'hérésie" sunnitique comme œuvre du diable. De même, le véritable bon sens Cédraie explique, lui, cette phobie comme l'œuvre de ces diables curés sectaires. Or, 1 fois que le beauf a expliqué la lutte du Cèdre au moyen de ses bêtes lieux communs habituels, il n’en résulte que son banal baratin à deux balles perpétuel.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 06, le 28 mars 2015

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