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Liban

Ils ont dit... au sujet de la crise gouvernementale

- Ali Osseirane,
député, membre du bloc du Développement et de la Libération :
« Même si l'armée parvient à faire face aux menaces, quelle qu'en soit l'origine, le problème fondamental reste la vacance présidentielle, qui peut être utilisée à tout moment pour affaiblir la situation du pays et semer la discorde entre les Libanais. Nous souhaitons une issue proche à cette crise. Les États appuient une redynamisation de la vie politique au Liban, et nous devons en profiter. »

- Fouad el-Saad,
député, membre de la Rencontre démocratique :
« Le litige autour du mécanisme de fonctionnement du cabinet menace d'élargir la situation de vide à toutes les institutions constitutionnelles, à moins que les députés n'en prennent conscience et n'acceptent d'appliquer l'article 65 de la Constitution. Cet article fixe clairement le mécanisme de travail en Conseil des ministres et régule également l'exercice par l'exécutif des prérogatives présidentielles. Provoquer une polémique autour de ce mécanisme, alors qu'il est défini par un texte constitutionnel clair, c'est ignorer le besoin de stabilité politique. Le mécanisme de l'unanimité constitue une violation flagrante de la Constitution puisqu'il érige chaque ministre en ministre roi, lui accordant des compétences plus larges que celles du président de la République, qui n'a pas de prérogatives de blocage à titre individuel. La formule de l'unanimité n'est pas non plus le meilleur moyen d'empêcher la normalisation de la vacance présidentielle. Une action quotidienne, efficace et perceptible, aux niveaux intérieur et extérieur, serait plus utile, même si, en somme, le chemin le plus court serait de lever le boycottage des séances électorales. »

- Assem Araji,
député, membre du bloc du Futur, dans un entretien
à Radio-Orient : « Le président Saad Hariri est le premier à appeler à l'élection d'un président de la République au plus vite, c'est la priorité sur notre ordre du jour puisque nul pays au monde ne peut avancer sans chef de l'État. Or, tous voient que le blocage prévaut au niveau de l'action de l'exécutif, à cause justement de l'absence d'un chef de l'État. Chaque ministre est devenu chef de l'État et agit malheureusement en tant que tel. »

- Alice Chaptini,
ministre des Déplacés, dans un entretien à la Voix du Liban-100,5 :
« Nous n'avons pas encore été notifiés d'une convocation à une réunion du Conseil des ministres. Mais des avancées ont marqué les négociations et les contacts qu'effectue le Premier ministre Tammam Salam au niveau du mécanisme de l'exécutif. La question n'est pas de changer le mécanisme, mais la mentalité, qui doit être celle du dialogue et de l'objectivité par rapport à toutes les clauses de l'ordre du jour. »

- Kassem Hachem,
député, membre du bloc du Développement et de la Libération, à la Voix du
Liban-93,3 :
« La tendance du Premier ministre est à la convocation d'une réunion du Conseil, mais le mécanisme de prise de décision est toujours en cours d'examen. Même si ses contacts avec toutes les composantes du gouvernement lui ont prouvé que certaines parties campent sur leur position, il est convaincu de la nécessité de trouver un point de convergence pour relancer le travail du cabinet. »

- Jamal Jarrah,
député, membre du bloc du Futur, à la Voix du Liban-93,3 : « Il est possible que le Conseil des ministres reprenne ses réunions cette semaine. Le travail est en cours pour surmonter les obstacles. »

- Ghazi Zeaiter,
ministre des Travaux publics et des Transports : « Si le consensus s'avère impossible au sein du cabinet sur une question donnée, un retour à la Constitution, c'est-à-dire au vote, s'impose. Le respect de la Constitution et des lois est nécessaire. »

- Ali Osseirane,député, membre du bloc du Développement et de la Libération :« Même si l'armée parvient à faire face aux menaces, quelle qu'en soit l'origine, le problème fondamental reste la vacance présidentielle, qui peut être utilisée à tout moment pour affaiblir la situation du pays et semer la discorde entre les Libanais. Nous souhaitons une issue proche à cette crise. Les...

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