Flashes du monde politique

Berry contrarié...
Le président de la Chambre a fait part hier, dans le cadre de ses audiences du mercredi, de sa contrariété face au climat qui prévaut durant le débat sur la loi électorale en commission parlementaire. Il a mis l'accent, dans ce cadre, sur la nécessité d'étudier le projet de loi électorale fondé sur le scrutin mixte et proposé par le député Ali Bazzi. Concernant la libération de l'otage Imad Ayad par le Hezbollah, M. Berry a estimé que « nous avons de nombreux atouts en main pour libérer les militaires enlevés par Daech et al-Nosra ». Signalons que la cellule de crise ministérielle chargée d'assurer un suivi de ce dossier s'est réunie hier soir au Sérail sous la présidence du Premier ministre Tammam Salam.

Sleiman aujourd'hui à l'Élysée
L'ancien président de la République libanaise, Michel Sleiman, sera reçu aujourd'hui au palais de l'Élysée par le président français François Hollande. M. Sleiman est arrivé hier à Paris en provenance de Rome, où il a été décoré par le Vatican. La ministre des Déplacés, Alice Chaptini, a félicité l'ancien chef d'État pour sa décoration, estimant qu'il s'agit là d'« une distinction pour tout le Liban, le Liban-message et le Liban du vivre-ensemble ». Mme Chaptini a regretté, dans ce cadre, l'absence de tout représentant du gouvernement libanais à la cérémonie qui a eu lieu au Vatican, ce qui était, selon elle, une nécessité, « pour rendre hommage au rôle modéré et consensuel du président Sleiman et par respect pour le Vatican, ce qu'il représente et tout ce qu'il fait pour le Liban ».

Nouvelle réunion demain du Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel, dont un comité restreint s'est réuni hier pour examiner le recours en invalidation déposé par les députés du bloc du Changement et de la Réforme contre la prorogation du mandat de la Chambre, doit tenir une nouvelle séance demain vendredi à cet effet.

Bassil rencontre le président chypriote
Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, en visite à Nicosie, s'est entretenu hier avec le président de la République chypriote Nikos Anastasiadis. Les deux hommes ont notamment évoqué les relations bilatérales, la situation politique au Liban, le dossier régional et la lutte contre le terrorisme, ainsi que les provocations turques en zone économique exclusive chypriote. M. Bassil a par ailleurs rencontré son homologue chypriote, Ioannis Kasoulidès, l'occasion pour lui de mettre en évidence « le danger existentiel pour Chypre et le Liban que constitue le terrorisme ». À l'issue de la rencontre, M. Bassil a notamment qualifié l'exode massif de réfugiés syriens au Liban de « danger existentiel pour l'État et le tissu social libanais et chypriote ». De son côté, M. Kasoulidès a tenu le chef de la diplomatie libanaise au courant des démarches de son pays, visant à apporter de l'aide à l'armée libanaise et au gouvernement libanais sur le dossier des réfugiés syriens.

Crime de Btedii : Keyrouz adresse une question au gouvernement
Le député Élie Keyrouz (Forces libanaises) a adressé hier une question au gouvernement concernant le double crime de Btedii (Békaa-Nord), qui constitue « une menace à la paix civile et au vivre-ensemble ». Voici, en substance, la teneur de la question posée par le député Keyrouz : « Qu'attendent les services judiciaires, sécuritaires et militaires pour mettre la main sur les criminels, dont l'identité et l'appartenance clanique sont bien connues? Quelles sont les mesures pratiques que ces services entendent appliquer pour que justice soit faite et que les coupables soient conduits devant les tribunaux concernés ? Qu'attend le gouvernement libanais pour faire face à ce genre de crime qui peut se répéter à tout moment et en tout lieu dans la Békaa, où pullulent les périmètres de sécurité (...) ? Faut-il attendre plus de victimes et une généralisation de la logique des armes, du terrorisme et du crime pour réagir et mettre en place un plan sécuritaire global et efficace (...) ? Que reste-t-il du prestige de l'État (...) face à la détérioration de la sécurité, l'absence des institutions et l'incapacité de protéger les citoyens (...) ? Pourquoi la force militaro-sécuritaire n'a-t-elle pu poursuivre les membres du gang, et comment ces derniers ont-ils pu s'échapper (...) ? Pourquoi le gouvernement ne défère-t-il pas le dossier devant la Cour de justice ? »

Libération à Ersal de l'adjudant-chef Hojeiri
L'adjudant-chef à la retraite, Mohammad Ahmad Hojeiri, enlevé mardi par des éléments armés à Ersal, a été libéré hier par ses ravisseurs. Hojeiri se trouvait devant son magasin lorsqu'il avait été enlevé et conduit vers le jurd de Ersal, fief des groupuscules jihadistes.