Organisée conjointement par le Club culturel arabe et le syndicat de l'Union des éditeurs, la 58e édition accueille168 maisons d'éditions libanaises et 56 arabes, ainsi que cinq pays de la région : l'Arabie saoudite, le Koweït, le sultanat de Oman, la Palestine et l'Irak. À signaler l'absence de nombreux pays arabes dont les Émirats arabes unis pour des raisons, semble-t-il, sécuritaires.
Le programme de ce rendez-vous de la culture arabe a été rendu public hier, au siège du syndicat de la presse, par le président des lieux, Mohammad Baalbacki, entouré de Samih el-Baba, président du Club culturel arabe, et du vice-président du syndicat de l'Union des éditeurs, Nabil Édouard Abdelhak.
«Ce Salon, à l'image de notre chère ville, a lutté et lutte toujours contre l'oppression et l'ignorance. Grâce notamment à ces militants fédayins qui ont prouvé, à travers leur volontariat, que la culture est une constante infaillible... et que le livre est une porte ouverte vers la liberté et la tolérance», a indique el-Baba dans un mot de circonstance.
Nabil Édouard Abdelhak a, pour sa part, mis l'accent sur le rôle des éditeurs libanais «qui ne lésinent ni sur le contenu ni sur la qualité de leurs ouvrages» et qui, «en se retrouvant annuellement dans ce grand projet culturel qu'est le Salon de Beyrouth, prouvent une fois de plus que le livre survivra aux crises».
Outre les nombreuses signatures, rencontres avec les auteurs et conférences, signalons les hommages à de nombreuses personnalités culturelles du pays, dont Nasri Chamseddine, Hani Fahs, Abdallah Alayli, Ounsi el-Hage, entre autres.
Une table ronde a également pour thème l'œuvre de Badr Chaker el-Sayyab.
Parmi les sujets abordés au cours des dix jours de conférences, citons, en vrac: les sciences ésotériques, l'apprentissage de la langue arabe, le chiisme dans les pays du Golfe, l'art islamique, la gestion, le Hezbollah et l'État, Daech, les photos sur téléphones intelligents, la beauté, le patriotisme, les livres de jeunesse, les bienfaits de l'eau, les partis politiques au Liban...
Également au programme: des soirées poétiques, de zajal, de musique avec l'orchestre du Conservatoire national, un récital de piano avec Mohtadi el-Hage.
M.G.H.
*Jusqu'au jeudi 11 décembre. De 10h à 22h.
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