Il y a décidément quelque chose de nouveau dans le ton (...) du général Michel Aoun qui s'est adressé dimanche soir au Palais des Congrès de la Porte Maillot à 1 200 personnes (...) pour inviter « toutes les parties libanaises et les dirigeants syriens à un dialogue franc et ouvert dans le cadre d'un congrès dont le but serait de trouver une formule de retrait syrien du Liban qui serait honorable pour tout le monde ».
(...) Le général Aoun a souhaité que son initiative soit perçue d'une manière positive par toutes les parties, quelles que soient leurs opinions et positions, « afin de montrer, a-t-il ajouté, que nous sommes capables de dialoguer et d'assumer nos responsabilités historiques, car les causes déterminantes pour notre avenir n'autorisent ni refus ni attitudes hautaines ». Le rejet d'une telle rencontre ferait assumer aux réfractaires, a ajouté M. Aoun, la responsabilité de « toute détérioration à l'avenir et nous pourrions ainsi perdre notre choix d'aujourd'hui, un choix qui pourrait nous être imposé demain ». Si le pouvoir syrien et ses loyalistes refusaient de participer à ce congrès, il deviendrait urgent que l'opposition, toutes tendances ou sensibilités confondues, se réunisse pour faire face à toute éventualité, d'autant que l'échéance électorale impose à tout le monde de s'unir « afin de trouver des substituts au pouvoir actuel », a expliqué l'ancien Premier ministre.
(...) L'orateur avait lancé un violent réquisitoire contre le pouvoir syrien et les responsables libanais rendus responsables de l'état de délabrement dans lequel se trouve le pays, appelant les choses par leur nom (...). « Nous passons du stade du politiquement et diplomatiquement correct à l'ère du juridiquement convenable », a expliqué le général.
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C'ÉTAIT EN 2004 ! UN DIX S'Y EST GLISSÉ ENTRE-TEMPS ! MULTIPLIÉ AU CARRÉ DE LA DISTANCE DE LA LOGIQUE AVEC L'HÉBÉTUDE...
LA LIBRE EXPRESSION
13 h 41, le 24 novembre 2014