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Liban - La mémoire des 90 ans

Dans L'Orient-Le Jour du 24 novembre 2004 : Michel Aoun propose un « dialogue franc » avec Damas de toutes les fractions libanaises

Opposition – Trouver une formule de retrait syrien « honorable pour tous »

Il y a décidément quelque chose de nouveau dans le ton (...) du général Michel Aoun qui s'est adressé dimanche soir au Palais des Congrès de la Porte Maillot à 1 200 personnes (...) pour inviter « toutes les parties libanaises et les dirigeants syriens à un dialogue franc et ouvert dans le cadre d'un congrès dont le but serait de trouver une formule de retrait syrien du Liban qui serait honorable pour tout le monde ».

(...) Le général Aoun a souhaité que son initiative soit perçue d'une manière positive par toutes les parties, quelles que soient leurs opinions et positions, « afin de montrer, a-t-il ajouté, que nous sommes capables de dialoguer et d'assumer nos responsabilités historiques, car les causes déterminantes pour notre avenir n'autorisent ni refus ni attitudes hautaines ». Le rejet d'une telle rencontre ferait assumer aux réfractaires, a ajouté M. Aoun, la responsabilité de « toute détérioration à l'avenir et nous pourrions ainsi perdre notre choix d'aujourd'hui, un choix qui pourrait nous être imposé demain ». Si le pouvoir syrien et ses loyalistes refusaient de participer à ce congrès, il deviendrait urgent que l'opposition, toutes tendances ou sensibilités confondues, se réunisse pour faire face à toute éventualité, d'autant que l'échéance électorale impose à tout le monde de s'unir « afin de trouver des substituts au pouvoir actuel », a expliqué l'ancien Premier ministre.
(...) L'orateur avait lancé un violent réquisitoire contre le pouvoir syrien et les responsables libanais rendus responsables de l'état de délabrement dans lequel se trouve le pays, appelant les choses par leur nom (...). « Nous passons du stade du politiquement et diplomatiquement correct à l'ère du juridiquement convenable », a expliqué le général.

 

Il y a décidément quelque chose de nouveau dans le ton (...) du général Michel Aoun qui s'est adressé dimanche soir au Palais des Congrès de la Porte Maillot à 1 200 personnes (...) pour inviter « toutes les parties libanaises et les dirigeants syriens à un dialogue franc et ouvert dans le cadre d'un congrès dont le but serait de trouver une formule de retrait syrien du Liban qui...

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C'ÉTAIT EN 2004 ! UN DIX S'Y EST GLISSÉ ENTRE-TEMPS ! MULTIPLIÉ AU CARRÉ DE LA DISTANCE DE LA LOGIQUE AVEC L'HÉBÉTUDE...

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 41, le 24 novembre 2014

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Commentaires (4)

  • C'ÉTAIT EN 2004 ! UN DIX S'Y EST GLISSÉ ENTRE-TEMPS ! MULTIPLIÉ AU CARRÉ DE LA DISTANCE DE LA LOGIQUE AVEC L'HÉBÉTUDE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 41, le 24 novembre 2014

  • Le fait est que les Libanais Sains ne sont pas sortis de l’auberge avec ce feuilleton boSSfàRien Malsain, rural et invraisemblable ; avec sa succession de rebondissements : de la fuite du petit caporal aigri laissant derrière lui filles, femme et bagages et son départ vers l’exil…. doré en 90 ! La contre-offensive du Bigaradier pour se justifier est fascinante et surtout révélatrice de ses mœurs surtout "morales?". Les Sains Libanais resteront scotchés devant des "éléments de langage" fournis par une escouade de communicants oranginés puînés, avec ses silences prolongés et surtout sur-joués. On imagine que dans les foyers libanais on devait hurler, comme "des Enfants… au Paradis : Vos gueules, on n’entend plus la pantomime !". Le grand art de cet interprète simplet, campagnard et niais, est que chaque atome de ses moult silences n’est rompu que par des dénégations banales inlassablement déclinées. Ou par d'inconsistantes et/ ou vagues hypothèses : Un piège ? "C’est possible.". Un complot ? "C’est sûr." ! A la question en effet essentielle "Que s’est-il passé ?, Qu’est-ce qui a cloché au Château en 90 ?", boSSfaïr répond derechef impudemment et impunément sur ce qui ne s’était pas passé ! Mais alors, quoi ? Qu’est-ce qu’il avait fait de travers exactement, le niais ? Que pouvait-on lui reprocher ? Eh bien, il finira par le préciser du bout des lèvres, yâ hassértéééh : "Il n’avait Rien commis d’irréprochable, yâ wäïyléééh" ! C’est c’la, caporal ; yâ äâïynéééh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 02, le 24 novembre 2014

  • Cet homme a trompé et deçu tellement de libanais qui croyaient en lui. Carlos Achkar

    Achkar Carlos

    12 h 01, le 24 novembre 2014

  • 24 novembre 2004. Etait-ce le début du grand revirement ?

    Halim Abou Chacra

    06 h 12, le 24 novembre 2014

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