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Liban

Salam : Les divergences ne doivent pas devenir des instruments pour détruire l’État

Faute d'un président de la République, pour donner lecture du traditionnel message de l'indépendance, c'est le Premier ministre Tammam Salam qui a pris cette initiative hier, pour renouveler son appel à l'élection d'un président et mettre en garde contre les conséquences d'un vide à la tête de l'État. Il a surtout insisté sur le fait que les divergences de vues ne devraient pas devenir un instrument pour détruire l'État.
D'emblée, il a souligné les problèmes auxquels le Liban est confronté alors qu'il est sur le point de célébrer le 71e anniversaire de son indépendance. « C'est un moment triste, parce qu'un joyau appelé Liban que les pères de l'indépendance nous avaient confié, brillant, est devenu malade », a dit M. Salam, avant de poursuivre : « Le défi qui se présente à nous aujourd'hui est plus grand que jamais : le dialogue est absent, les institutions et la Constitution sont menacées, et les circonstances régionales dangereuses. »
Après avoir mis l'accent sur la fragilité de la stabilité au plan de la sécurité, le chef du gouvernement a affirmé que « les divergences de vues au sujet des choix nationaux importants, du système, de son fonctionnement et des moyens de le développer, ainsi que la lutte pour le pouvoir, qui sont des instruments politiques légitimes, ne doivent pas devenir des instruments de destruction de l'État alors que nous sommes censés préserver ses institutions et les dynamiser ».
« Nous devons œuvrer, après la prorogation du mandat du Parlement, à l'élection d'un président de la République. Camper sur des positions n'aboutira à rien. Débloquer la présidentielle est un devoir national, a-t-il insisté. Il faut consacrer le principe de neutralité du Liban et le rassemblement autour de l'armée libanaise. Le grand défi réside également au niveau du dossier des réfugiés » syriens, a souligné le Premier ministre.
« Nous célébrons aujourd'hui l'œuvre des pères de l'indépendance, et ceux qui se sont sacrifiés pour la patrie, et nous sommes plein d'espoir en voyant nos jeunes talents. Sans perspective, nous succomberons, mais le Liban est digne de vie », a-t-il conclu.

Faute d'un président de la République, pour donner lecture du traditionnel message de l'indépendance, c'est le Premier ministre Tammam Salam qui a pris cette initiative hier, pour renouveler son appel à l'élection d'un président et mettre en garde contre les conséquences d'un vide à la tête de l'État. Il a surtout insisté sur le fait que les divergences de vues ne devraient pas devenir...

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