- Le secrétaire du haut-commissaire de Jouvenel, Jean-Louis Aujol, qualifiera Chiha de « foncièrement nationaliste », affirmant qu'il défendait « avec acharnement le caractère libanais de la Constitution ». Il indique en outre que Bkerké suivait de près l'élaboration du texte, veillant à ce qu'aucun article n'ait un caractère antireligieux ou anticlérical et insistant sur l'unité du pays et l'intégrité de son territoire, la répartition confessionnelle des sièges de la Chambre, le maintien des statuts personnels communautaires, le maintien de l'enseignement libre et de l'enseignement religieux. Autant de principes qui constitueront, entre autres, l'ossature des futurs éditoriaux de Michel Chiha dans Le Jour
- L'enlèvement le plus loufoque aura été celui du regretté Jean Issa, qui fut kidnappé à la sortie du ring Fouad Chéhab par des miliciens kurdes qui voulaient l'échanger contre l'un des leurs, détenu par les Kataëb. Au bout de quarante-huit heures, ils décident toutefois de le libérer sans pour autant que leur camarade ait été relaxé. Mais à leur grande surprise, Jean, chevaleresque comme toujours, refuse de partir et souligne qu'il ne les quittera qu'après la libération de leur parent ! Les ravisseurs... insisteront et parviendront, non sans mal, à le convaincre de regagner son domicile...
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