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Refusant l’ingérence, jusqu’à quand la Turquie acceptera-t-elle de rester passive ?

La problématique kurde

Le conflit kurde n'est pas récent. Il trouve son origine dans la Première Guerre mondiale. Le traité de Sèvres (1920), confirmant la fin de l'Empire ottoman, préconisait la création d'un État kurde dans l'est de l'Anatolie et dans la province de Mossoul en Irak. Mais la victoire d'Atatürk lors de la guerre d'indépendance (1923) a rendu caduque cette décision. Les premiers soulèvements kurdes dans le sud-est de la Turquie (1927-1938) sont réprimés dans le sang. En 1978, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est créé et engage la lutte armée en Anatolie à partir de 1984. En 1992, l'armée turque bombarde les bases arrière du PKK en Irak du Nord, peuplé majoritairement de Kurdes et devenu indépendant de facto après la première guerre du Golfe (1991). Après la capture du chef historique du PKK, Abdullah Öcalan, en 1999 au Kenya, le PKK annonce l'arrêt des combats, aussitôt suspendu. Après une relative accalmie (2007-2010), la recrudescence de violents combats entre l'armée turque et le PKK reprend. En mars 2013, le gouvernement AKP annonce la mise en route d'un processus de paix. Mais la guerre en Syrie et la connexion entre Kurdes syriens et turcs qui en a émergé ont changé la donne, compliquant un plan de paix, actuellement en péril. Les Kurdes de Turquie (estimés à 20 millions) réclament du moins une autonomie politique, sinon une autonomie culturelle.

Le conflit kurde n'est pas récent. Il trouve son origine dans la Première Guerre mondiale. Le traité de Sèvres (1920), confirmant la fin de l'Empire ottoman, préconisait la création d'un État kurde dans l'est de l'Anatolie et dans la province de Mossoul en Irak. Mais la victoire d'Atatürk lors de la guerre d'indépendance (1923) a rendu caduque cette décision. Les premiers soulèvements...

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