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Liban - Conseil des ministres

Militaires kidnappés : Salam et Abbas Ibrahim poursuivent les négociations avec Doha et Ankara

Le Conseil des ministres s’est longuement penché sur un point non inscrit à l’ordre du jour : les camps pour les réfugiés syriens. Photo Dalati et Nohra

C'est un Conseil des ministres ordinaire quasiment marathon (plus de 5h30) qui s'est tenu hier au Sérail sous la présidence du Premier ministre Tammam Salam et en l'absence du ministre des Télécoms Boutros Harb, et qui a accouché de plusieurs décisions, dont on retiendra la désignation du comité de supervision des élections législatives sous la présidence de l'ancien juge Nadim Abdel Malak.
Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a indiqué que le PM Salam a commencé comme à chaque fois par réclamer l'élection d'un président de la République dans les plus brefs délais, avant de dénoncer les incitations à la haine sectaire qui secouent le pays depuis quelques jours « qui ne servent que les takfiristes terroristes, uniquement soucieux de semer la discorde (entre sunnites et chiites, NDLR) dans la région de Ersal et partout ailleurs ». M. Jreige a également indiqué que le PM a déploré que malgré la solidarité gouvernementale, « certains médias s'en sont pris au cabinet sans prendre le moins du monde en compte les efforts que cette équipe fournit pour remettre les choses dans la bonne direction, assurer une couverture totale à l'armée et libérer les soldats kidnappés ».
À ce sujet, M. Salam continue les négociations avec la Turquie et le Qatar afin d'accélérer cette libération. Il a relevé quelques progrès, a indiqué Ramzi Jreige, « sauf que rien ne garantit qu'on puisse arriver dans le court terme à un résultat satisfaisant. Tout cela est suivi de près, et le directeur général de la Sûreté générale y participe », a-t-il ajouté, après avoir rappelé l'exhortation du PM à toutes les parties politiques afin qu'elles prennent conscience comme il se doit de la gravité de la situation et assuré que l'armée est prête à faire face à toute agression, notamment à Ersal.
Plusieurs ministres se sont exprimés après Tammam Salam, réaffirmant l'unité et la solidarité qui prévalent au sein du gouvernement et l'urgence d'aider la troupe de quelque façon que ce soit. Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a estimé que toute opinion remettant en cause le rôle de l'armée et de son commandement ne représente « que » l'avis de celui qui l'a exprimée « et non pas celui de la formation politique à laquelle il appartient », dans une allusion aux derniers propos du député haririen Khaled Daher. Son collègue à la Justice, Achraf Rifi, s'est lui aussi exprimé dans le même sens.
Signalons que le Conseil des ministres s'est longuement penché sur un point non inscrit à l'ordre du jour : les camps pour les réfugiés syriens (lire en page 3).

C'est un Conseil des ministres ordinaire quasiment marathon (plus de 5h30) qui s'est tenu hier au Sérail sous la présidence du Premier ministre Tammam Salam et en l'absence du ministre des Télécoms Boutros Harb, et qui a accouché de plusieurs décisions, dont on retiendra la désignation du comité de supervision des élections législatives sous la présidence de l'ancien juge Nadim Abdel...

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