Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a estimé hier que le cabinet « avait adopté à l'unanimité un plan clair concernant les négociations visant à libérer les soldats et les gendarmes pris en otage », notant que « les derniers événements pourraient accélérer les jugements des islamistes emprisonnés à Roumieh ».
« Nous ne permettrons pas à l'État islamique d'avoir des bases au Liban et nous sommes prêts à faire échec aux plans de ces terroristes », a-t-il poursuivi, dans un entretien à la Voix du Liban 100.5 FM.
Le ministre de l'Intérieur a estimé qu'il « est nécessaire d'éloigner les réfugiés syriens de Ersal et de les transférer vers d'autres campements à l'intérieur du Liban ou ailleurs ». « Si nous estimons qu'il existe, à l'avenir, des problèmes de sécurité à cause du nombre croissant des réfugiés syriens, je proposerai au Conseil des ministres la fermeture de la frontière », a-t-il souligné.
M. Machnouk s'était par ailleurs entretenu samedi avec le patron de Nissan, Carlos Ghosn.
Liban
Machnouk n’exclut pas la fermeture de la frontière avec la Syrie
OLJ / le 08 septembre 2014 à 01h14
commentaires (7)
La frontière ne sera jamais fermée. Un parti "libanais" s'alimente régulièrement grâce à notre voisin
Olivier Georges
18 h 51, le 10 septembre 2014