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Liban

Comment Joumblatt s’efforce de briser les barrières autour de la présidentielle...

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, s'efforce de débloquer le dossier de la présidentielle à travers une série de contacts engagés avec les différents pôles et forces politiques, dans l'espoir de parvenir à une entente autour d'un candidat consensuel.
L'idée de départ est qu'on ne tienne plus compte de la candidature des trois personnalités engagées actuellement dans la course, à savoir les chefs du CPL, le général Michel Aoun, et des Forces libanaises, Samir Geagea, et le député Henry Hélou. Sauf que pour en arriver là et pour pouvoir lancer un dialogue devant déboucher sur le choix d'un candidat dit de consensus, il cherche actuellement à obtenir un accord sur le principe même de ce dialogue.
C'est ce que le ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a indiqué hier à L'Orient-Le Jour, après avoir annoncé plus tôt dans la journée que le chef du PSP est engagé dans une mission de bons offices au sujet de ce dossier. « Une fois que le principe du dialogue sera retenu, il sera possible de discuter du choix de candidats possibles », a-t-il ajouté.
Prié de dire si la proposition du général Aoun – qui a réclamé l'organisation des législatives avant la présidentielle pour que la nouvelle Chambre puisse élire le nouveau locataire de Baabda – n'est pas de nature à compliquer la mission Joumblatt, M. Abou Faour a rappelé que l'initiative aouniste est rejetée de toute façon par la majorité des forces politiques.
Il a en revanche exprimé l'espoir que la feuille de route proposée récemment par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, contribuera à provoquer une brèche dans les barrières érigées autour de la présidentielle et à favoriser à son tour un dialogue autour de la présidentielle. Le ministre, qui s'est entretenu hier avec l'ancien président Michel Sleiman et Taymour Joumblatt, a jugé inopportunes les réactions négatives à l'initiative Hariri, du moment que celle-ci tend à briser l'immobilisme et à déboucher sur un choix consensuel.
Les efforts de Walid Joumblatt, a-t-il encore dit, se concentrent parallèlement sur la redynamisation des institutions. Pour ce qui est du Conseil des ministres, bloqué à cause du dossier des nominations des doyens de l'Université libanaise, il a affirmé que le PSP a informé le chef du gouvernement, Tammam Salam, et le ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab, qu'il accepte le maintien du doyen Pierre Yared à la tête de la faculté de médecine. En contrepartie, la communauté druze ne sera pas représentée au conseil de l'UL, « même si c'est au détriment d'une personne éminemment compétente, à savoir Fahd Nasr, qui avait été choisi suivant le mécanisme de nomination propre à l'université. Nous espérons que ce sacrifice permettra de régler le problème de l'UL et de relancer le travail du Conseil des ministres », a ajouté M. Abou Faour.
Le nœud du Parlement et du dossier financier qui s'y attache semble plus compliqué, à en croire le ministre, qui s'est contenté d'évoquer des contacts en cours avec les principaux acteurs politiques.


T. A.R.

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, s'efforce de débloquer le dossier de la présidentielle à travers une série de contacts engagés avec les différents pôles et forces politiques, dans l'espoir de parvenir à une entente autour d'un candidat consensuel.L'idée de départ est qu'on ne tienne plus compte de la candidature des trois personnalités engagées actuellement dans la course, à savoir...

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