Le bloc du Changement et de la Réforme a lancé hier une polémique sur le statut à accorder à la population syrienne déplacée par le conflit.
« Nous avons évoqué la question des déplacés syriens. Le terme le plus juste pour les désigner est sans doute celui de "migrants". Les mots "déplacés" ou "réfugiés" sont des vocables juridiques qui impliquent des résultats aux niveaux juridique et international que le Liban ne peut pas supporter », a affirmé l'ancien ministre Sélim Jreissati, au terme de la réunion du bloc à Rabieh sous la présidence du député Michel Aoun.
« L'ambassadeur de France a affirmé hier que le Liban ne pouvait plus supporter les effets de ce dossier. Nous avons, en tant que bloc, présenté une initiative complète à ce sujet, et nous avions été traités à l'époque de racistes. Tout le monde est revenu à cette initiative et cherche des moyens de la mettre en application », a indiqué M. Jreissati.
« Les solutions pour l'accueil des réfugiés doivent être définies par les autorités syriennes, avec lesquelles nous devons nous concerter. Nous ne sommes pas en état de guerre avec l'État syrien et nous n'avons pas rompu nos relations avec lui », a-t-il ajouté.
« Est-il raisonnable qu'il n'y ait pas de comité libano-syrien sur la question des réfugiés ? » s'est interrogé l'ancien ministre, indiquant que « la migration a lieu dans les deux sens, ce qui signifie qu'il s'agit surtout d'une migration d'ordre économique, du moment qu'il y a des zones sécurisées à l'intérieur de la Syrie ! ».
Liban
Pour le CPL, la « migration » des Syriens au Liban est « surtout d’ordre économique »
OLJ / le 16 juillet 2014 à 00h00
commentaires (4)
ET SI ON APPELAIT L'EAU... CARBURANT ? ON LA BOIRAIT TOUJOURS COMME EAU... L'ABRUTISSEMENT N'A PLUS DE BORNES !!!
LA LIBRE EXPRESSION
15 h 47, le 16 juillet 2014