Le bloc du Futur réaffirme son soutien à Geagea

Le bloc du Futur a renouvelé hier son soutien à la candidature du président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, pour la séance électorale de demain jeudi, lors de sa réunion hebdomadaire à la Maison du Centre sous la présidence de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora.
M. Siniora, qui se trouvait en déplacement à Paris où il a rencontré le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud al-Fayçal, ainsi que le chef du courant du Futur, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, et le président des FL, a tenu les députés du bloc au courant des résultats des tractations qui se sont déroulées dans la capitale française.

« Le bloc du Futur réitère son attachement à la candidature de Samir Geagea à la présidentielle, candidature qui bénéficie de l'unanimité des forces du 14 Mars. Le bloc appelle les forces du 8 Mars à présenter leur candidat afin de permettre au régime démocratique de fonctionner complètement et de ne pas saboter ce dernier, et plonger ainsi le pays dans un vide qui se répercutera négativement sur l'image du Liban et de sa stabilité », a indiqué le bloc dans un communiqué à l'issue de la réunion.
« Les efforts doivent être déployés par toutes les forces pour élire un nouveau président de la République avant la fin du mandat constitutionnel du président Michel Sleiman. Cette tâche est au cœur des missions des députés dans les circonstances actuelles », a-t-il par ailleurs noté.
« Nous rejetons la vacance à la présidence de la République, qui est inacceptable, dans la mesure où elle aura des répercussions sur la confiance dans le Liban et la capacité des Libanais à s'entendre pour renouveler leurs institutions constitutionnelles. Le fait de ne pas réaliser l'échéance dans les délais constitutionnels donne une mauvaise impression des Libanais, et surtout des responsables et des députés, qui doivent rester attachés à la Constitution et aux lois », ajoute le communiqué.

Le bloc du Futur a enfin salué la réconciliation de Brih, un « pas fondamental » pour « mettre fin aux plaies causées par les crises internes que le Liban a subies par le passé et dont il continue à souffrir des retombées ».