Le Ballet national de Géorgie : rêves et romances pour le week-end

Les samedi 15 et dimanche 16 mars, le Festival al-Bustan ouvre le pas à la danse avec l'Opéra national de Géorgie. Deux soirées dédiées à la grâce et à l'éloquence des corps. De la danse classique.
Rêves, romances et romantisme dans le style des grands froissements de tutus, de gaze, de chaussons satinés à pointe, de bras en mouvements de colombe et de cygne. Un ensemble de danseurs et de danseuses profondément établi dans la pure tradition de la danse et qui, dès 2004, a eu pour directrice artistique Nina Ananiashvili.
Surmontant problèmes financiers et difficultés, la troupe, par-delà un effort quotidien au travail et une volonté de fer de triompher de toute adversité, a programmé de nombreux spectacles, taillant dans des styles aussi divers que riches et ambitieux. Avec même une dizaine de reprises de chorégraphies de George Balanchine.
Avec aussi d'autres noms de chorégraphes qui viennent s'ajouter sur la liste, en diverses collaborations, tels Jiri Kylian, Stanton Welch et Yuri Possokhov, Frank Andersen, Bart Cook, Margaret Barbieri, Emilio Martins, Andrei Kudelin.
Au menu de la soirée, trois chorégraphies. D'abord Chopiniana, sur une musique d'Alexandre Glazunov, qui lie polonaise, nocturne, mazurka et tarantelle avec des pas concoctés par Mikhail Fokine.
Ensuite place au Cygne mourant sur une musique de Camille Saint-Saëns d'après une chorégraphie toujours de Mikhail Fokine.
Pour terminer, un duo intitulé Marguerite et Armand (musique de la grande sonate de Liszt) conçu par sir Frederick Ashton où se sont illustrés deux danseurs mythiques, Rudolf Noureïev et dame Margot Fonteyn.