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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Ban Ki-moon presse les participants à Genève 2 d’aider les Syriens à régler leur conflit

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a défini une sorte de feuille de route que les participants à Genève 2 auront à discuter lors de la réunion de Montreux, le 22 janvier. Celle-ci figure dans les lettres d'invitation qu'il a adressées aux 31 chefs de la diplomatie qui prennent part à la conférence internationale, dont le ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour.
Ban Ki-moon commence sa lettre en exposant la gravité de la crise syrienne. « Face aux effroyables souffrances humaines et à l'ampleur des destructions matérielles en Syrie, où la terrible situation des droits de l'homme, marquée par des violations du droit international humanitaire qui ne cesse de se dégrader et où le conflit risque encore de s'aggraver et de déstabiliser l'ensemble de la région, il est impératif de parvenir de toute urgence à un règlement négocié », écrit le secrétaire général, en précisant que le but de la conférence de Montreux est d'« aider les parties syriennes à mettre fin aux violences et à parvenir à un accord exhaustif sur un règlement politique qui mettra intégralement en œuvre le communiqué de Genève, en préservant la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale syriennes ».
Après avoir rappelé les lignes directrices du communiqué de Genève, le secrétaire général de l'ONU rappelle que les négociations entre les deux parties syriennes, « facilitées par le représentant spécial des Nations unies et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, débuteront immédiatement après, à Genève, le 24 janvier ». « Des ajournements et reprise des travaux pourront ensuite avoir lieu en fonction d'un programme de travail qui devra être convenu. La réunion internationale de haut niveau pourra reprendre ses travaux selon les besoins », poursuit-il, en se disant persuadé que « les participants internationaux qui se réuniront à Montreux fourniront un appui significatif à la tenue de négociations constructives entre les parties syriennes à Genève ». « Je suis certain que tous feront le maximum pour encourager les parties syriennes à parvenir à un règlement global mettant intégralement en œuvre le communiqué de Genève dans un délai aussi court que possible », dit-il encore, avant de rappeler que l'aide internationale pourrait être de nouveau sollicitée « à mesure que les négociations entre les parties syriennes avanceront ».
En conclusion, il revient sur la gravité du conflit syrien. « Le conflit en Syrie fait rage depuis trop longtemps et a déjà fait payer un bien trop lourd tribut au peuple syrien. Le gouvernement et toutes les parties doivent immédiatement permettre aux organismes humanitaires d'accéder sans restriction aux zones touchées par le conflit. Il faut sans tarder mettre fin aux violences. Toutes les attaques contre les civils doivent cesser. Toutes les parties doivent s'employer à mettre fin aux actes de terrorisme. La conférence de Genève offre une occasion sans précédent de parvenir à ces fins », écrit-il.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a défini une sorte de feuille de route que les participants à Genève 2 auront à discuter lors de la réunion de Montreux, le 22 janvier. Celle-ci figure dans les lettres d'invitation qu'il a adressées aux 31 chefs de la diplomatie qui prennent part à la conférence internationale, dont le ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane...

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