Rechercher
Rechercher

À La Une - Terrorisme

Liban : Le chef des Brigades Abdallah Azzam aurait été arrêté

Le groupe lié à el-Qaëda avait notamment revendiqué le double attentat suicide devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth en novembre dernier.

Les Brigades Abdallah Azzam avaient revendiqué le double attentat suicide perpétré devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth le 19 novembre 2013. Reuters/Hasan Shaaban

Les services de renseignement libanais ont arrêté et interrogent le chef saoudien d'un groupe islamiste, les Brigades Abdallah Azzam, ayant revendiqué un double attentat suicide commis en novembre contre l'ambassade d'Iran à Beyrouth, a-t-on appris mercredi de source proche des services de sécurité du Liban.

 

Une information rapportée par Reuters et par l'AFP, cette dernière agence citant le ministre libanais sortant de la Défense, Fayez Ghosn. Le bureau de presse de ce dernier a toutefois démenti que le ministre "ait fait des déclarations à une agence de presse ou à d'autres sources médiatiques".

 

L'"émir" des Brigades Abdallah Azzam, "Maged al-Maged, a été arrêté par les services du renseignement de l'armée libanaise à Beyrouth", a affirmé Fayez Ghosn, selon l'AFP qui a ajouté que le responsable n'a pas donné de précisions sur les circonstances ou la date de l'arrestation. Maged al-Maged, ressortissant saoudien, "était recherché par les autorités libanaises, et il est actuellement interrogé dans le plus grand secret", a précisé le ministre, a également rapporté l'AFP.

 

Selon un responsable libanais ayant requis l'anonymat et cité par Reuters, Maged a été arrêté par l'armée libanaise en compagnie d'un autre activiste saoudien. Il n'a pas précisé la date de cette arrestation ni l'identité de ce deuxième suspect mais ajouté que Maged vivait dans la ville de Saïda.

 

Les Brigades Abdallah Azzam, créés en 2009 et liées à el-Qaëda, figurent sur la liste américaine des "organisations terroristes" et avaient revendiqué dans le passé des tirs de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban. D'après le département d'Etat, ce groupe opère à la fois au Liban et dans la Péninsule arabique.

Mercredi, le compte Twitter de Sirajeddine Zreikat, un responsable du groupe sunnite extrémiste, apparaissait suspendu. Ce responsable avait annoncé que son groupe revendiquait le double attentat suicide ayant fait 25 morts le 19 novembre devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth.
Les doubles attentats suicides simultanés sont un des modus operandi d'el-Qaëda.
Le responsable avait alors prévenu que les attentats se poursuivraient au Liban tant que le Hezbollah , allié de Damas, continuerait de combattre les rebelles en Syrie aux côtés de l'armée du régime de Bachar el-Assad.

 

En 2009, la justice libanaise avait condamné par contumace Maged al-Maged, né en 1973, à la prison à vie pour appartenance à Fatah al-Islam, rappelle l'AFP.
Ce groupuscule, inspiré idéologiquement par el-Qaëda, s'était engagé en 2007 dans des combats contre l'armée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, dans le nord du liban, au prix de plus de 400 morts, dont 168 soldats.
Après la bataille de Nahr al-Bared, plusieurs membres de ce groupe s'étaient réfugiés à Aïn Héloué, le plus grand camp palestinien au Liban considéré comme une poudrière en raison de la présence de groupuscules islamistes extrémistes.


Selon des sites islamistes, Maged al-Maged a été révélé en 2012 comme l'"émir", soit le chef des Brigades Abdallah Azzam.


Un responsable palestinien à Aïn Héloué a affirmé mercredi à l'AFP que Maged avait quitté le camp vers la mi-2012 pour se rendre en Syrie. "Avec la guerre en Syrie, nous avons pris la décision que les ressortissants arabes ne devaient plus rester dans le camp, après des informations faisant état de la participation de jihadistes aux combats aux côtés des rebelles", a indiqué le responsable sous couvert de l'anonymat. "Il est alors parti du camp avec cinq Saoudiens et Koweïtiens et ils sont allés en Syrie. On ne savait pas qu'il était rentré au Liban", a-t-il dit.

 

Le 28 décembre dernier, les services de renseignement de l'armée avaient déjà annoncé avoir arrêté un partisan du cheikh radical Ahmad el-Assir soupçonné d'avoir eu des liens avec l'un des auteurs de l'attentat contre l'ambassade d'Iran. L'homme avait été identifié uniquement par son prénom "Moustapha".

 

Lire aussi

Le corps d'un commandant du Hezbollah disparu en Syrie retrouvé et enterré à Baalbeck

 

Repère

Le Liban dans l'engrenage du conflit syrien

 

Les services de renseignement libanais ont arrêté et interrogent le chef saoudien d'un groupe islamiste, les Brigades Abdallah Azzam, ayant revendiqué un double attentat suicide commis en novembre contre l'ambassade d'Iran à Beyrouth, a-t-on appris mercredi de source proche des services de sécurité du Liban.
 
Une information rapportée par Reuters et par l'AFP, cette dernière agence...

commentaires (6)

IL FAUT ARRÊTER AUSSI LES CRIMINELS DE L'ATTENTAT D'AUJOURD'HUI DE DAHYÉ ET SAVOIR QUI LES MANIPULE... CAR IL Y A SEMBLE-T-IL UNE ALLIANCE SIO-TAKFIRISTES POUR BR¨BRÛLER LE PAYS DANS L'ESPOIR D'EMBOURBER LE HEZBOLLAH DANS UNE GUERRE CIVILE AU PAYS !!!

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 10, le 02 janvier 2014

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • IL FAUT ARRÊTER AUSSI LES CRIMINELS DE L'ATTENTAT D'AUJOURD'HUI DE DAHYÉ ET SAVOIR QUI LES MANIPULE... CAR IL Y A SEMBLE-T-IL UNE ALLIANCE SIO-TAKFIRISTES POUR BR¨BRÛLER LE PAYS DANS L'ESPOIR D'EMBOURBER LE HEZBOLLAH DANS UNE GUERRE CIVILE AU PAYS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 10, le 02 janvier 2014

  • Simple écran de fumée, pour masquer aux Takfiristes hézbbollâhis la faillite de leur "embourbement" en sœur-syrie !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 34, le 02 janvier 2014

  • ET QU'EN EST-IL DE L'ARRESTATION DE CEUX IMPLIQUÉS DANS LES ATTENTATS DES DEUX MOSQUÉS DE TRIPOLI ? ON N'OSE PAS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 40, le 02 janvier 2014

  • Si on est aussi fortiche , ce qui fait vraiment plaisir a savoir , pourquoi on ne met pas la main sur le wazwaz et son moineau ? on a un peu l'impression que les salafaowahabites se vendent au compte goutte et qu'il s'agit d'y mettre le prix . Eh oui , meme la racaille a un prix . Au fait le cure francais libere au Nigeria , on dit qu'il a suffit d'un coup de fil du roi des bensaouds pour que le boko haram le libere gratos , un filon a exploiter , non ?

    FRIK-A-FRAK

    08 h 12, le 02 janvier 2014

  • "En 2009, la justice libanaise avait condamné par contumace Maged al-Maged, né en 1973, à la prison à vie pour appartenance à Fatah al-Islam, rappelle l'AFP. Ce groupuscule, inspiré idéologiquement par el-Qaeda (ET ENVOYE AU LIBAN PAR LE RGIME SYRIEN DANS CE BUT - Ce complément de phrase ne peut pas manquer), s'était engagé en 2007 dans des combats contre l'armée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared dans le nord du Liban, au prix de plus de 400 morts, dont 168 soldats". Il est également indispensable d'ajouter à la dêpêce de l'AFP ce qui suit : Parce que justement ce groupuscule était envoyé en "mission" au Liban au camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared par les Renseignements (moukhabarat) du régime syrien, sayyed Hassan Nasrallah a tracé à l'époque une ligne rouge contre l'entrée de l'armée dans ce camp.

    Halim Abou Chacra

    06 h 05, le 02 janvier 2014

  • Si les services de renseignement libanais ont vraiment arrêté et interrogent le chef saoudien d'un groupe islamiste, les Brigades Abdallah Azzam ce serait un bon point fort pour tout le Liban.

    Sabbagha Antoine

    18 h 23, le 01 janvier 2014

Retour en haut