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Une ONG dénonce une campagne d'arrestations du Hamas à Gaza

Le Centre palestinien pour les droits de l'Homme (PCHR), basé à Gaza, a dénoncé mercredi une campagne d'arrestation d'opposant présumés au Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien, faisant état de témoignages de "torture et de traitement dégradant".


Le ministre de l'Intérieur du gouvernement du Hamas, Fathi Hammad, a pour sa part minimisé l'importance du mouvement "Tamarrod" (rébellion), dont l'appel sur les réseaux sociaux à manifester lundi à Gaza contre le mouvement islamiste n'a pas été suivi, le qualifiant de "bulles plus faibles que des bulles de savon". 


Dans un communiqué, le PCHR se déclare "inquiet par la campagne de convocations et d'arrestations lancée contre des dizaines de personnes, y compris des membres du Fatah et des enfants, dans la bande de Gaza ces dernières semaines".
Selon le texte, cette campagne s'est intensifiée "à l'approche de l'appel de Tamarrod pour le 11 novembre, date anniversaire de la mort du président Yasser Arafat", dirigeant historique palestinien et fondateur du Fatah, mouvement rival du Hamas.


Certaines personnes relâchées ont témoigné "avoir été soumises à la torture, y compris des coups de bâton sur les mains et les pieds, frappées à coups de poing sur tout le corps, enchaînées, et forcées à rester debout pendant des heures", souligne l'ONG.
D'autres ont "été contraintes de signer des engagements à respecter la loi, ne pas participer à des manifestations et ne pas se trouver dans des zones de friction avec la police", précise-t-elle.


Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat.
"Ce Tamarrod n'était que des bulles, plus faibles que des bulles de savon, plus faibles que l'écume de la mer, plus faibles que des toiles d'araignée", a martelé mercredi M. Hammad.
"Il n'y a pas de place pour les collaborateurs, les hypocrites et les rebelles", a-t-il déclaré dans un discours devant les forces de sécurité à Gaza. 


Le Hamas s'était félicité lundi soir de "l'échec de ce soi-disant 'Tamarrod Gaza' à provoquer le chaos dans la bande de Gaza, où la vie a suivi son cours normal".
Le mot d'ordre de ce groupe inconnu, qui a repris le nom des artisans de la mobilisation en Egypte contre le président islamiste Mohamed Morsi, déposé par l'armée, n'a pas été suivi, face à une visibilité dissuasive des services de sécurité.

Le Centre palestinien pour les droits de l'Homme (PCHR), basé à Gaza, a dénoncé mercredi une campagne d'arrestation d'opposant présumés au Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien, faisant état de témoignages de "torture et de traitement dégradant".
Le ministre de l'Intérieur du gouvernement du Hamas, Fathi Hammad, a pour sa part minimisé l'importance du mouvement "Tamarrod"...