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Liban

Ouverture de la 47e Assemblée des patriarches et évêques catholiques d’Orient

« Ni repli sur soi, ni peur, ni émigration ne doivent être des obstacles devant le témoignage de service de la présence chrétienne au Liban et au Moyen-Orient », affirme le document d’ouverture.

La 47e Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban s’est ouverte hier à Bkerké, sous la présidence du patriarche Béchara Raï, en présence notamment des patriarches arménien-
catholique, Nersès Bédros, et syriaque-catholique, Ignace III Younan, du patriarche émérite Nasrallah Sfeir et du nonce apostolique Gabriele Caccia. La session se poursuivra jusqu’à samedi, date à laquelle un communiqué final sera publié.
Inaugurant les travaux de l’Assemblée, le patriarche Raï a salué les nouveaux-venus, évêques et prêtres, qui, pour la première fois, participent à ces travaux. Il a annoncé que le thème de la session sera cette année « Témoignage et mission dans la vie de l’Église au Liban ».
« Ce thème, a-t-il dit, sera abordé sous les angles biblique et théologique, spirituel et pastoral, économique et social, ecclésial et civil. »
La session sera marquée par la diffusion, le 15 novembre, d’un livre illustré sur la visite du pape Benoît XVI au Liban (14-16 septembre 2012), produit par le Centre catholique d’information. La cérémonie se tiendra en présence du président de la République.
Évoquant la première encyclique du pape François, Lumière de la foi, le patriarche Raï a affirmé : « Quel n’est pas notre besoin aujourd’hui de cette lumière pour sortir de la crise politique et confessionnelle qui paralyse le fonctionnement des institutions, ainsi que des ténèbres d’une crise économique et sociale étouffante, des ténèbres de la haine et des combats meurtriers, des ténèbres des cœurs et de la décadence morale (...). Quel n’est pas non plus le besoin des pays du Moyen-Orient pour la lumière du Christ pour le sortir des ténèbres de la guerre, de la violence et du terrorisme, de celui de l’aveuglement spirituel, du fanatisme religieux et du fondamentalisme. »
Le patriarche a rappelé que la présence des chrétiens au Liban remonte aux débuts de l’ère chrétienne, que les chrétiens ont joué un rôle essentiel dans la Renaissance arabe, ainsi que dans la formation de la civilisation arabo-musulmane. « Nous ne pouvons, de ce fait, nous tenir les bras croisés et assister passivement à la tentative menée par certains pour détruire une civilisation islamo-chrétienne vieille de 1 400 ans », a-t-il souligné.
« Le devoir national nous commande de n’épargner aucun effort pour trouver une issue à la crise politique et économique au Liban, à commencer par la formation d’un nouveau gouvernement, sans oublier l’élaboration d’une nouvelle loi électorale assurant la parité et une juste représentation, et à l’organisation le plus rapidement possible de ces élections », a ajouté le patriarche Raï.
« Ni repli sur soi, ni peur, ni émigration ne doivent être des obstacles devant le témoignage de service de la présence chrétienne au Liban et au Moyen-Orient », a-t-il conclu.
La 47e Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban s’est ouverte hier à Bkerké, sous la présidence du patriarche Béchara Raï, en présence notamment des patriarches arménien-catholique, Nersès Bédros, et syriaque-catholique, Ignace III Younan, du patriarche émérite Nasrallah Sfeir et du nonce apostolique Gabriele Caccia. La session se poursuivra jusqu’à samedi,...

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