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Culture

Lancement de la « Maison internationale des écrivains à Beyrouth »

Charif Majdalani est l’initiateur de la « Maison internationale des écrivains à Beyrouth », qui prend forme aujourd’hui.

Une vue de la rencontre. Photo Michel Sayegh

Dans le cadre du Salon du livre, le coup d’envoi de cette initiative a été donné lors d’une rencontre regroupant Charif Majdalani, Cathie Barreau, Sylviane Dupuis, Élias Khoury et Alexandre Najjar. Le projet contribuera au rayonnement de la capitale libanaise et à sa vocation de place littéraire de choix dans la région. Charif Majdalani s’explique lors d’une conversation à bâtons rompus.

Comment est née l’idée de créer la Maison internationale des écrivains à Beyrouth?
Cela a été le résultat d’un constat. Beyrouth et le Liban ne possèdent pas de structures ou de forums de rencontres croisées entre écrivains de diverses langues et cultures. En 2012, nous avons fondé cette association pour créer à Beyrouth un lieu de rencontres d’écrivains, de productions littéraires et de recherches académiques. Cette structure va développer des débats autour des littératures qui vivent et prospèrent entre deux mondes différents.

Quels sont les projets inscrits dans le cadre de cette initiative?
Il faut d’abord préciser que ce n’est pas une maison d’écrivains au vrai sens du terme. Il s’agit d’une structure qui s’occupe de réunir les écrivains pour des rencontres publiques à fréquence régulière et autour de thématiques spécifiques. En ce qui concerne Beyrouth, des rencontres auront lieu une fois par an, dans un débat qui durera deux ou trois jours, entre le public libanais et des écrivains venus de toutes les aires culturelles et linguistiques (Europe, Asie, monde arabe, Extrême-Orient, Amériques du Nord et du Sud, Océanie) en fonction des thèmes choisis. La Maison internationale des écrivains publiera par la suite une revue annuelle, dans laquelle ces écrivains invités auront donné des textes inédits. Ils seront publiés dans leur langue originale et seront traduits en français, arabe et anglais.

Quels sont les thèmes qui seront au cœur des activités annuelles de cette institution?
Les thèmes porteront sur les littératures qui vivent et prospèrent entre deux cultures différentes : les littératures des pays du nouveau monde et leur dialogue avec ceux du vieux monde, les cultures multilingues et les littératures des minorités, les littératures des migrations et le rapport entre migrants et littérature de leur pays d’accueil, la question des diasporas littéraires et du rapport entre littérature des diasporas et le pays d’origine.

Quand la première rencontre des écrivains à Beyrouth est-elle prévue ?
Elle aura lieu en mai 2014 et portera sur le thème «Des écrivains entre deux cultures», c’est-à-dire des écrivains issus de différents mélanges et métissages littéraires, linguistiques et culturels. Les modérateurs interrogeront les écrivains sur leurs œuvres, leur rapport à l’émigration, à la langue, à leur vision du monde d’aujourd’hui et de la littérature en général. Le public sera invité à intervenir. La séance durera 90 minutes. En attendant que la Maison internationale des écrivains à Beyrouth se dote d’un local permanent, les rencontres se dérouleront dans des lieux voués traditionnellement à la culture: amphithéâtres, salles de spectacles, théâtres...

Lamia SFEIR DAROUNI (AFEJ)
Dans le cadre du Salon du livre, le coup d’envoi de cette initiative a été donné lors d’une rencontre regroupant Charif Majdalani, Cathie Barreau, Sylviane Dupuis, Élias Khoury et Alexandre Najjar. Le projet contribuera au rayonnement de la capitale libanaise et à sa vocation de place littéraire de choix dans la région. Charif Majdalani s’explique lors d’une conversation à bâtons...

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