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À La Une - Liban

Sleiman : Si les chrétiens libres tombent au Liban, ce sera leur fin au M-O

Le président de la République recevant l’écusson commémoratif des membres du conseil administratif du congrès.             Photo Marwan Assaf

Le président de la République, Michel Sleiman, a affirmé hier être convaincu que « si la présence chrétienne libre tombe au Liban, ce sera sa fin dans tout le Moyen-Orient, et même en Asie et en Afrique ». « L’exemple de l’exception libanaise caractéristique, fondée sur la coexistence sociale et politique, et ayant protégé les minorités, pourrait servir de base à un nouveau système socio-politique oriental qui serait susceptible, par sa diversité et son respect des libertés individuelles et publiques, d’aboutir à l’établissement d’États et d’une réelle citoyenneté », a-t-il poursuivi.
Le président s’exprimait lors de l’inauguration du premier Congrès général des chrétiens d’Orient qui a eu lieu samedi à Raboué, en présence de l’ancien président du Parlement Hussein Husseini, du député Michel Aoun, chef du bloc du Changement et de la Réforme, du vice-Premier ministre Samir Mokbel, du patriarche maronite Béchara Raï et de plusieurs personnalités politiques et religieuses.


Pour le président Sleiman, « l’avenir des chrétiens s’inscrit dans le prolongement de leur passé dans la région ». Leur avenir « dépendra de leur capacité à renforcer la logique de la modération, de l’ouverture et du règne du dialogue dans leur milieu, ainsi que tout effort pour bâtir un État fort et inclusif, qui ouvre la voie à la participation de toutes les composantes de la société dans la vie politique et l’administration publique, sans tenir compte du poids démographique des communautés », a-t-il dit. Il a critiqué « le repli sur soi et l’isolement tout comme le recours aux protections militaires étrangères, ou encore ce qu’on appelle l’alliance des minorités et la soumission à des régimes autoritaires et injustes ».
Par ailleurs, M. Sleiman a reçu samedi un message de l’émir du Qatar Cheikh Tamim, dans lequel celui-ci lui affirme son intention d’aider à la libération des deux évêques enlevés en Syrie, Mgr Boulos Yazigi et Mgr Youhanna Ibrahim.

 

 

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