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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Quand une escorte militaire israélienne devient obligatoire pour les écoliers palestiniens...

Jaafar, 11 ans, est bien content quand il voit les soldats israéliens arriver même s’il les « déteste parce qu’ils frappent les bergers et les jeunes ». Car, sans protection militaire, cet enfant palestinien n’ose pas se rendre à l’école, de crainte des attaques des colons.
Jaafar fait partie d’un groupe de 19 élèves du village de Touba, dans le sud de la Cisjordanie occupée, qui doivent emprunter à pied un chemin de terre d’environ 3 km jusqu’à leur école, dans la localité voisine de Touwani, passant entre la colonie juive de Maon et l’implantation sauvage de Havat Maon. Les écoliers de Touwani effectuent ce trajet sous escorte militaire depuis une décision du Parlement israélien en 2004 imposant de protéger les élèves palestiniens des attaques des colons israéliens, qui les contraignaient à faire un détour de près de deux heures. « Nous avons peur des colons parce qu’ils jettent des pierres et nous frappent quand nous sommes seuls. Ils se cachent souvent derrière les arbres pour empêcher tout Arabe d’emprunter ce chemin », témoigne Jaafar Omar. « L’autre jour, les soldats sont arrivés avec environ deux heures de retard mais nous avons dû attendre parce que nous ne pouvons pas aller à l’école sans la protection de l’armée », raconte sa camarade Rim Ali, 14 ans.
Dans un communiqué publié début octobre, l’organisation pacifiste Operation Dove a toutefois reproché à l’escorte de l’armée israélienne d’avoir « rarement accompli son devoir depuis le début de l’année scolaire », le 25 août. Elle cite un incident le 1er octobre lors duquel, après la classe, les enfants ont dû « attendre plus d’une heure et 40 minutes, mais l’armée n’est pas arrivée », malgré des appels téléphoniques répétés, les obligeant à « prendre un chemin plus long (plus d’une heure au lieu de 20 minutes) accompagnés par des (volontaires) internationaux ». Depuis la rentrée, « dans 61 % des cas, les enfants étaient en retard de plus de 5 minutes à l’école et deux jours sur trois, ils ont dû attendre après la classe l’arrivée de l’escorte militaire », qui la plupart du temps ne les accompagne pas jusqu’au bout, selon le texte.

« État de peur »
De son côté, l’armée israélienne a répondu dans un communiqué que « dans certains cas, en raison d’exigences opérationnelles, l’arrivée des forces pouvait être retardée », s’engageant à tenir compte à l’avenir des incidents mentionnés. Selon Mohammad al-Tawil, le directeur de l’école de Touwani, qui accueille 150 garçons et filles de l’école primaire au lycée, « les élèves de Touba arrivent le plus souvent après le début des cours à cause du retard de l’armée mais les enseignants refont souvent la leçon, en particulier pour ceux qui passent le baccalauréat ». « Ces élèves arrivent dans un état de peur et de terreur, et s’ils finissent l’école avec quelques minutes de retard, les soldats les laissent là et s’en vont », déplore-t-il.
(Source : AFP)
Jaafar, 11 ans, est bien content quand il voit les soldats israéliens arriver même s’il les « déteste parce qu’ils frappent les bergers et les jeunes ». Car, sans protection militaire, cet enfant palestinien n’ose pas se rendre à l’école, de crainte des attaques des colons.Jaafar fait partie d’un groupe de 19 élèves du village de Touba, dans le sud de la Cisjordanie occupée,...

commentaires (3)

ET DIRE QU'ON DIT QUE JE CHANTE A LONGUEUR DE JOURNÉE LES MÉRITES DES SIONISTES... CHERCHEZ LA CÉCITÉ ET LE FANATISME !

SAKR LOUBNAN

20 h 53, le 19 octobre 2013

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Commentaires (3)

  • ET DIRE QU'ON DIT QUE JE CHANTE A LONGUEUR DE JOURNÉE LES MÉRITES DES SIONISTES... CHERCHEZ LA CÉCITÉ ET LE FANATISME !

    SAKR LOUBNAN

    20 h 53, le 19 octobre 2013

  • LES AGISSEMENTS DU TROISIÈME REICH !

    SAKR LOUBNAN

    19 h 18, le 18 octobre 2013

  • On leur ferai meme un baise main a ces salauds .

    Jaber Kamel

    17 h 00, le 18 octobre 2013

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