Les réactions de politiques (l’ancien Premier ministre Saad Hariri, les Forces libanaises, le Parti national libéral, le député Samy Gemayel) et de dignitaires ont toutes été axées sur l’appui indéfectible à l’armée. L’on en retient notamment l’affirmation du député Saad Hariri, dont la teneur est que « la provocation du Hezbollah à l’adresse des citoyens de Saïda par la création d’îlots sécuritaires ne saurait être un prétexte pour diriger les armes contre l’armée ».
Parmi les réactions à Saïda même, l’on souligne les appels orchestrés d’Amal (appel à ses partisans à se conformer aux directives de l’armée), de la Jamaa islamiya et de l’Organisation populaire nassérienne à contenir la situation. La possibilité qu’ils soient tous partie prenante aux accrochages est néanmoins évoquée par certains observateurs (voir par ailleurs).
La députée Bahia Hariri a estimé que « l’armée a plus que jamais besoin de notre appui ». Pour elle, les incidents de Saïda « ont été préparés depuis de longs mois ». Des responsables du Futur et de la Jamaa islamiya s’étaient réunis samedi à Saïda pour réitérer « l’attachement à la coexistence », tandis que des ulémas de Tripoli proposaient leur médiation pour juguler la flambée de violence dans la capitale du Sud.
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