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Liban

Aoun : Pour une séance plénière avec le projet orthodoxe et la formule mixte à l’ordre du jour

À l’issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s’est adressé à la presse pour expliquer sa véritable position au sujet des élections et de la loi électorale. Le général Aoun a voulu ainsi faire taire ceux qui l’accusent d’appuyer la loi actuelle. Il a précisé qu’il y a encore une chance pour adopter une nouvelle loi d’ici à lundi, réclamant la convocation d’une séance plénière pour soumettre le projet orthodoxe et celui des Forces libanaises, du courant du Futur et du PSP au vote. Sinon, ce sera la loi actuelle ou la prorogation (qu’il rejette).
M. Aoun a donc fait un rappel des préparatifs en vue de l’adoption d’une nouvelle loi électorale, depuis la première réunion des pôles chrétiens à Bkerké à l’automne dernier, à l’initiative du patriarche. À cette date, cinq projets avaient été soumis. À la deuxième réunion, ils n’étaient plus que deux, le projet grec-orthodoxe avancé par les Forces libanaises (qui consiste en une proportionnelle au sein de chaque communauté) et celui des moyennes circonscriptions avec le mode de scrutin proportionnel, qui était celui du gouvernement et donc du CPL. Chaque partie a commencé à discuter de son projet avec ses alliés. « Nous avons réussi à convaincre nos partenaires au sein du gouvernement d’accepter le découpage en 15 circonscriptions si la formule des 13 circonscriptions est rejetée, a rappelé M. Aoun. Mais l’opposition de l’époque, notamment le courant du Futur et les Forces libanaises, a rejeté le projet. Selon la sélection faite à Bkerké, il ne restait plus que le projet grec-orthodoxe. »
Deux députés du CPL ont présenté une proposition de loi en ce sens au Parlement. C’est alors qu’est venue l’idée de former une sous-commission pour tenter de trouver un projet de loi qui fasse l’unanimité. De nombreux projets ont été présentés et discutés, mais aucun n’a fait l’unanimité. Tous sont tombés sauf le projet orthodoxe. « La campagne s’est alors intensifiée contre nous, a poursuivi le général Aoun, nous accusant de faire de la surenchère et nous demandant si nos alliés pouvaient accepter un tel projet. Nous avons pourtant réussi à les convaincre et le projet orthodoxe a été adopté par les commissions conjointes. » Aussitôt, ce fut un nouveau tollé et il a donc été convenu de suspendre les délais électoraux et le projet orthodoxe pour donner une nouvelle chance à l’entente. En même temps, à l’initiative de Aoun, la formation de la commission pour les listes électorales et celle pour la supervision des élections ont été bloquées au gouvernement pour tenter d’écarter la loi actuelle et pousser vers l’adoption d’une nouvelle loi. « Mais, a ajouté M. Aoun, tant qu’il n’y a pas une nouvelle loi, celle-ci est toujours en vigueur. En même temps, les Forces libanaises ont torpillé la séance plénière du 15 mai, faute de quorum, mais le projet orthodoxe n’ayant pas été soumis au vote existe toujours. Aujourd’hui, il y a donc le projet orthodoxe et celui présenté par les Forces libanaises et le courant du Futur, qui n’a pas été rejeté par vote. Je réclame donc la tenue d’une séance plénière pour que ces deux projets qui restent soient soumis au vote. S’ils tombent tous les deux et s’il n’y a pas d’entente pour la prorogation du mandat du Parlement, la loi actuelle reste en vigueur et les élections devront avoir lieu à la date prévue sur la base de cette loi. Ce n’est pas moi qui le veut, mais la loi. »
La veille, M. Aoun avait reçu la commission de « Beyrouth 3 » au sein du CPL et il lui avait assuré que « nous nous trouvons à la veille de la tenue des élections ». Il a réitéré son refus de la prorogation du mandat du Parlement, ajoutant que si son choix est le projet orthodoxe, il compte participer aux élections quelle que soit la loi appliquée.
À l’issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s’est adressé à la presse pour expliquer sa véritable position au sujet des élections et de la loi électorale. Le général Aoun a voulu ainsi faire taire ceux qui l’accusent d’appuyer la loi actuelle. Il a précisé qu’il y a encore une chance pour adopter une nouvelle loi...

commentaires (3)

QUE LE " COQ " CAPORALISTIQUE CHANTE LA LOI FERZLIOTE SANS L'AMPUTER DE SA TÊTE... SI VRAIMENT IL CHERCHE L'INTÉRÊT DES CHRÉTIENS, COMME IL LE PRÉTEND ! SINON, QU'IL SACHE QUE LES COQS NE PONDENT PAS DES OEUFS...

SAKR LOUBNAN

19 h 56, le 23 mai 2013

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Commentaires (3)

  • QUE LE " COQ " CAPORALISTIQUE CHANTE LA LOI FERZLIOTE SANS L'AMPUTER DE SA TÊTE... SI VRAIMENT IL CHERCHE L'INTÉRÊT DES CHRÉTIENS, COMME IL LE PRÉTEND ! SINON, QU'IL SACHE QUE LES COQS NE PONDENT PAS DES OEUFS...

    SAKR LOUBNAN

    19 h 56, le 23 mai 2013

  • Fatafalssafah !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    21 h 06, le 22 mai 2013

  • UNE VOIX UN DEPUTE C EST TOUT IL N Y A PLUS D AUTRE ALTERNATIVE CREDIBLE....SINON NOUS AURONS DES MARIONNETTES A L ASEMBLEE NATIONALE UN DEPUTE NE DOIT DEVOIR SON ELECTION QU A SES ELECTEURS A SES ELECTEURS UNIQUEMENT .... SINON IL SERA L ESCLAVE DE SON CHEF OU DE SON MAÏTRE SELON LES CAS....OU DES DEUX ... CAR ACTUELLEMENT IL N YA QUE UNE DIZAINE DE DEPUTES LES AUTRES C EST DES SUIVEURS ET DES OCCUPANTS DE SIEGE.....

    CBG

    12 h 24, le 22 mai 2013

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