Les chants de la révolution syrienne ont retenti place des Martyrs. Photo Sara Assaf
Des dizaines d’étudiants libanais et syriens ont tenu un sit-in hier, place des Martyrs à Beyrouth, pour dénoncer l’implication du Hezbollah dans le conflit syrien, et plus particulièrement dans la bataille de Qousseir, où plus de trente combattants du parti sont morts il y a quelques jours. Les manifestants, qui ont organisé ce mouvement de manière spontanée via Facebook et Twitter, ont soulevé des pancartes appelant à la liberté du peuple syrien. On pouvait y lire aussi : « Qousseir, la victoire du sang sur l’épée » ; « La participation du Hezbollah au meurtre des Syriens ne me représente pas » ; ou encore « Si seulement Sitt Zainab avait un tombeau en Palestine », flétrissant les prétextes présentés par le parti chiite qui a affirmé envoyer ses combattants en Syrie pour protéger les lieux saints du pays.
Les participants ont brandi le drapeau de la Syrie libre et crié des slogans appelant à l’expulsion du Liban du secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah. « Nous sommes là pour défendre une cause humanitaire plus qu’une cause politique, affirmait Rouba. Le Hezbollah s’attaque à des enfants et à des femmes en grande majorité, et il ne faut pas oublier que ce sont des frères arabes, pas des ennemis. » De son côté, Luna, une étudiante libanaise à l’AUB, appelait les partisans du parti à penser à leurs mères et à leurs proches avant d’aller se suicider en Syrie. « Ce n’est pas leur guerre, disait-elle. Il s’agit de la révolution de tout un peuple et ils n’ont pas le droit de s’ingérer dans cette affaire. Nous espérons vraiment que nos appels auront un écho. »
Pour sa part, Firas, un Syrien de 23 ans, affirmait que « le Hezbollah intervient dans la révolution syrienne dans une optique confessionnelle ». « Ils n’ont pas le droit d’utiliser notre territoire pour régler leurs comptes », dénonçait-il, soulignant que « l’histoire se souviendra des prises de position inhumaines et immorales prises par le Hezbollah, et le condamnera ». Enfin, Nour, une jeune étudiante syrienne, déplorait que le parti de Dieu soit en train d’entraîner de force le Liban dans le conflit syrien.
Les participants ont brandi le drapeau de la Syrie libre et crié des slogans appelant à l’expulsion du Liban du secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah. « Nous sommes là pour défendre une cause humanitaire plus qu’une cause politique, affirmait Rouba. Le Hezbollah s’attaque à des enfants et à des femmes en grande majorité, et il ne faut pas oublier que ce sont des frères arabes, pas des ennemis. » De son côté, Luna, une étudiante libanaise à l’AUB, appelait les partisans du parti à penser à leurs mères et à leurs proches avant d’aller se suicider en Syrie. « Ce n’est pas leur guerre, disait-elle. Il s’agit de la révolution de tout un peuple et ils n’ont pas le droit de s’ingérer dans cette affaire. Nous espérons vraiment que nos appels auront un écho. »
Pour sa part, Firas, un Syrien de 23 ans, affirmait que « le Hezbollah intervient dans la révolution syrienne dans une optique confessionnelle ». « Ils n’ont pas le droit d’utiliser notre territoire pour régler leurs comptes », dénonçait-il, soulignant que « l’histoire se souviendra des prises de position inhumaines et immorales prises par le Hezbollah, et le condamnera ». Enfin, Nour, une jeune étudiante syrienne, déplorait que le parti de Dieu soit en train d’entraîner de force le Liban dans le conflit syrien.
Des dizaines d’étudiants libanais et syriens ont tenu un sit-in hier, place des Martyrs à Beyrouth, pour dénoncer l’implication du Hezbollah dans le conflit syrien, et plus particulièrement dans la bataille de Qousseir, où plus de trente combattants du parti sont morts il y a quelques jours. Les manifestants, qui ont organisé ce mouvement de manière spontanée via Facebook et Twitter,...
commentaires (3)
REGRETTABLE ! DOMMAGE ! TRAGÉDIE !
SAKR LOUBNAN
19 h 57, le 23 mai 2013