La Banque libano-
canadienne (Lebanese Canadian Bank, LCB) a publié un communiqué en réponse « aux informations rapportées par les médias sur la saisie d’une somme de 150 millions de dollars US, sur un solde en lien présumé avec le Hezbollah et provenant d’un compte bancaire américain utilisé par la LCB ». « Cette information est entièrement fausse, puisque cette somme n’a aucun lien, ni direct ni indirect, avec le Hezbollah ou tout autre partie. Il s’agit en effet d’une somme placée en banque sous forme de compte escrow (compte de garantie bloqué) pour des raisons techniques propres à la procédure de fusion », affirme le communiqué de la LCB.
« L’administration de la LCB se trouve une nouvelle fois contrainte de rappeler les précisions données précédemment, souligne le communiqué. Le PDG de la LCB a exprimé à maintes reprises sa confiance dans le système judiciaire et la justice américaine, à laquelle il se soumet depuis le début de l’affaire. Plus encore, la LCB a coopéré positivement avec les parties concernées afin que la vérité soit révélée », ajoute le communiqué.
La LCB apporte ensuite des précisions relatives aux faits soulevés, tout en insistant sur son innocence dans l’affaire. « En prévention de possibles infiltrations financières dans son système, sachant que les attaques et les trahisons sont deux vices existant en société, la LCB a choisi de plein gré de garder en réserve une somme suffisante pour payer toute amende que la société risque de devoir payer, indique le communiqué. Honorant ses obligations à ce niveau, la LCB a adopté les programmes nécessaires pour traquer les opérations de blanchiment d’argent, dans le respect des décisions des bureaux de lutte contre le blanchiment d’argent, notamment le bureau américain, et conformément aux procédures et lois bancaires libanaises. Effectivement, aucune des sociétés d’inspection internationales n’a, dans le cadre de ses examens d’inspection, repéré des failles pouvant justifier l’action intentée contre la banque. »
« Toutefois, les déclarations de presse sur la LCB laissent entendre qu’un jugement a été émis contre elle, alors qu’en réalité cette affaire est le résultat d’une plainte portée au civil, suite à laquelle aucun jugement n’a encore été prononcé, ajoute le communiqué. D’ailleurs, la LCB a mandaté trois des plus grands cabinets d’avocats aux États-Unis pour sa défense. De plus, devant cet état des lieux, la LCB a, à son tour, porté plainte contre X devant le procureur général de Beyrouth, afin qu’une enquête urgente soit menée dans cette affaire. »
« Face aux pressions exercées par les États-Unis, ayant conseillé à leurs banques de ne procéder à aucune transaction en dollars US avec la LCB, et considérant l’impossibilité pour la LCB, comme cela aurait été le cas pour les plus grandes banques internationales, d’affronter pareille directive, les actionnaires de la banque ont pris l’initiative de céder leurs actifs et passifs, poursuit le texte. Face à cette décision, le principal souci du conseil d’administration de la LCB a été de préserver les droits de ses actionnaires et les intérêts de ses employés, mais aussi l’ensemble du secteur bancaire, dans l’intérêt duquel le gouverneur de la Banque centrale a déployé tous les efforts imaginables, sans que cela le préserve pour autant des critiques de tous bords, provenant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. »
Et le communiqué de conclure : « La LCB affirme avec insistance qu’elle n’a aucun lien, ni de près ni de loin, avec le Hezbollah. Elle n’a demandé à aucun média ayant déjà publié les conclusions (Findings) parues sur le site du Trésor américain (Website US Treasury) de faire paraître le droit de réponse de la LCB sur l’affaire, alors même que celui-ci a été publié sur le site en question. Pourquoi donc les médias locaux s’abstiennent-ils de faire paraître la réponse de la LCB ? Par respect pour les 800 employés de la LCB et face à l’injustice dont ont été victimes leurs familles, la LCB prie tous les membres du corps médiatique de veiller à la précision des informations publiées sur la banque, sachant que pareilles informations sont le résultat d’une plainte n’ayant toujours pas abouti au prononcé d’un jugement. »
canadienne (Lebanese Canadian Bank, LCB) a publié un communiqué en réponse « aux informations rapportées par les médias sur la saisie d’une somme de 150 millions de dollars US, sur un solde en lien présumé avec le Hezbollah et provenant d’un compte bancaire américain utilisé par la LCB ». « Cette information est entièrement fausse, puisque cette somme n’a aucun lien, ni direct ni indirect, avec le Hezbollah ou tout autre partie. Il s’agit en effet d’une somme placée en banque sous forme de compte escrow (compte de garantie bloqué) pour des raisons techniques propres à la procédure de fusion », affirme le communiqué de la LCB.
« L’administration de la LCB se trouve une nouvelle fois contrainte de rappeler les précisions données précédemment, souligne le communiqué. Le PDG de la LCB a exprimé à maintes reprises sa confiance dans le système judiciaire et la justice américaine, à laquelle il se soumet depuis le début de l’affaire. Plus encore, la LCB a coopéré positivement avec les parties concernées afin que la vérité soit révélée », ajoute le communiqué.
La LCB apporte ensuite des précisions relatives aux faits soulevés, tout en insistant sur son innocence dans l’affaire. « En prévention de possibles infiltrations financières dans son système, sachant que les attaques et les trahisons sont deux vices existant en société, la LCB a choisi de plein gré de garder en réserve une somme suffisante pour payer toute amende que la société risque de devoir payer, indique le communiqué. Honorant ses obligations à ce niveau, la LCB a adopté les programmes nécessaires pour traquer les opérations de blanchiment d’argent, dans le respect des décisions des bureaux de lutte contre le blanchiment d’argent, notamment le bureau américain, et conformément aux procédures et lois bancaires libanaises. Effectivement, aucune des sociétés d’inspection internationales n’a, dans le cadre de ses examens d’inspection, repéré des failles pouvant justifier l’action intentée contre la banque. »
« Toutefois, les déclarations de presse sur la LCB laissent entendre qu’un jugement a été émis contre elle, alors qu’en réalité cette affaire est le résultat d’une plainte portée au civil, suite à laquelle aucun jugement n’a encore été prononcé, ajoute le communiqué. D’ailleurs, la LCB a mandaté trois des plus grands cabinets d’avocats aux États-Unis pour sa défense. De plus, devant cet état des lieux, la LCB a, à son tour, porté plainte contre X devant le procureur général de Beyrouth, afin qu’une enquête urgente soit menée dans cette affaire. »
« Face aux pressions exercées par les États-Unis, ayant conseillé à leurs banques de ne procéder à aucune transaction en dollars US avec la LCB, et considérant l’impossibilité pour la LCB, comme cela aurait été le cas pour les plus grandes banques internationales, d’affronter pareille directive, les actionnaires de la banque ont pris l’initiative de céder leurs actifs et passifs, poursuit le texte. Face à cette décision, le principal souci du conseil d’administration de la LCB a été de préserver les droits de ses actionnaires et les intérêts de ses employés, mais aussi l’ensemble du secteur bancaire, dans l’intérêt duquel le gouverneur de la Banque centrale a déployé tous les efforts imaginables, sans que cela le préserve pour autant des critiques de tous bords, provenant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. »
Et le communiqué de conclure : « La LCB affirme avec insistance qu’elle n’a aucun lien, ni de près ni de loin, avec le Hezbollah. Elle n’a demandé à aucun média ayant déjà publié les conclusions (Findings) parues sur le site du Trésor américain (Website US Treasury) de faire paraître le droit de réponse de la LCB sur l’affaire, alors même que celui-ci a été publié sur le site en question. Pourquoi donc les médias locaux s’abstiennent-ils de faire paraître la réponse de la LCB ? Par respect pour les 800 employés de la LCB et face à l’injustice dont ont été victimes leurs familles, la LCB prie tous les membres du corps médiatique de veiller à la précision des informations publiées sur la banque, sachant que pareilles informations sont le résultat d’une plainte n’ayant toujours pas abouti au prononcé d’un jugement. »
La Banque libano-canadienne (Lebanese Canadian Bank, LCB) a publié un communiqué en réponse « aux informations rapportées par les médias sur la saisie d’une somme de 150 millions de dollars US, sur un solde en lien présumé avec le Hezbollah et provenant d’un compte bancaire américain utilisé par la LCB ». « Cette information est entièrement fausse, puisque cette somme n’a...
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