Ces experts s'accordent à dire que les perspectives de percée électorale du Hezbollah représentent un dilemme pour le président américain Barack Obama : d'un côté il ne pourra pas continuer à livrer des armes à un gouvernement contrôlé, même indirectement, par le parti islamiste, opposé à la paix avec Israël, de l'autre, il ne veut pas laisser le champ libre à Téhéran.
L'administration cherchera donc « un moyen de maintenir une relation avec le Liban », estime Toni Verstandig, une ancienne secrétaire d'État adjointe chargée du Proche-Orient ayant fait partie de l'équipe de transition de M. Obama.
« Le problème est de maintenir la structure de l'État libanais et de continuer à la faire progresser », ajoute Mme Verstandig, aujourd'hui chargée du Proche-Orient à l'Aspen Institute.
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