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Culture - Entretien Express

Jad Eid, ou la naissance d'un jeune poète francophone

Le jeune taquineur de muse signe son premier recueil le vendredi 22 mars à la Bibliothèque publique, Monnot.

Jad Eid, ou la naissance d'un jeune poète francophone

Jad Eid signe son premier recueil ce vendredi 22 mars. Photo DR

Beyrouth célèbre le Printemps des poètes 2024 de la manière la plus opportune qui soit : Jad Eid, élève au Collège Notre-Dame de Jamhour, pépinière de talents littéraires, fait paraître La Morsure d'une mort sûre, aux Éditions Oser dire, dans la collection animée par Antoine Boulad.

Ce bourgeon éclos en ce 21 mars vient confirmer, s'il le fallait, qu'en dépit de tous les travers, la francophonie au Liban ne perd pas son allant ni le jeune auteur sa verve. Rencontre. 

Dans quelles circonstances est né votre désir de poésie ?

Je crois qu'un poète naît avec sa muse. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne s'exprime. J'avais 9 ans quand je m'amusais à improviser des chansonnettes. Un ami me donnait des contraintes, et je rimais. Il me demandait par exemple de raconter l'histoire d'un grand-père qui achetait de la mayonnaise en incluant le mot « crayon mine ». Ces exercices m'ont formé. À 14 ans, je rencontre la première fleur de mon jardin. Je lui écris mes véritables premiers poèmes, lyriques et beaux. Je ne m'arrête plus. Tous les poèmes de ce recueil, je les ai rédigés à 16 ans, en 2023. 

Que peut la poésie dans un monde en feu ?

Rien dans ce monde ne peut faire cesser la flamme, ni même l'atténuer. La poésie ne nous protège pas du feu. La poésie nous apprend à vivre dans et avec le feu.

Où nous mène le monde ?

Chaque être a son monde. Chaque monde a ses êtres. À l'échelle planétaire, le monde nous mène au chaos, au cataclysme. À l'échelle des pays, certains s'enrichissent grandement aux dépens des démunis. Mais si le monde nous mène à l'injustice, ne sommes-nous pas responsables ? 

Un avant-goût de vos écrits, pour conclure  ? 

« Ô splendeur ! Ô éclat ébène ! Ô envoûtante !

Rien au monde ne m'hypnotise plus que vous

Ici et pour toujours je vous donne rendez-vous

Au crépuscule luira une mèche charmante. »

Beyrouth célèbre le Printemps des poètes 2024 de la manière la plus opportune qui soit : Jad Eid, élève au Collège Notre-Dame de Jamhour, pépinière de talents littéraires, fait paraître La Morsure d'une mort sûre, aux Éditions Oser dire, dans la collection animée par Antoine Boulad.Ce bourgeon éclos en ce 21 mars vient confirmer, s'il le fallait, qu'en dépit de tous les travers,...

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