1 - Depuis Khan Younès, fuir
Le 25 janvier 2024, ces Palestiniens ont fui la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, depuis la route côtière menant à Rafah, une ville plus au sud de l'enclave. Israël mène depuis plusieurs jours un assaut total sur la ville de Khan Younès, où des civils sont encerclés et l'agglomération est assiégée. Des centaines de personnes ont été tuées dans les bombardements et les combats urbains. (Photo AFP)
2 - A Rafah, ouvrir les yeux sur les décombres
Après des bombardements israéliens à Rafah, des Palestiniens constatent les dégâts, et se tiennent au milieu des décombres de bâtiments détruits quelques heures auparavant, le 25 janvier 2024. Deux mois après le début de la guerre, un rapporteur spécial des Nations unies alertait sur le crime de « domicide » commis à Gaza. Un «domicide» est le fait de rendre inhabitable tout un territoire par des bombardements d'habitations civiles. Il s'agit d'un crime de guerre. (Photo AFP)3 - Sur la côte de Rafah, regarder la mer
Le 24 janvier 2024, un couple regarde les vagues sur la plage de Rafah, toute proche d'un camp de tentes de fortune établi pour des Palestiniens déplacés. Ce camp se trouve près de la frontière avec l'Égypte et du point de passage entre ce pays et l'enclave palestinienne, par où transite l'aide humanitaire, qui manque cruellement. Par là certains peuvent aussi fuir la guerre. (Photo AFP)
4 - Dans un camp de déplacés, des tentes à perte de vue
Déplacés, forcés à habiter dans des camps de tentes improvisés sans aucune infrastructure, les Palestiniens doivent chaque jour transporter de l'eau pour subvenir à leurs besoins, comme en ce 24 janvier 2024. Alors que tout vient à manquer, ne pouvant se limiter qu'à une hygiène succinte, l'Organisation Mondiale de la Santé a alerté sur les conditions de vie des Palestiniens, notamment le développement de maladies comme l'hépatite A. (Photo AFP)
5 - Des grilles comme seul horizon
Certains camps de tentes accueillant des Palestiniens déplacés par le conflit se trouvent tout le long de la frontière entre l'enclave palestinienne et l'Egypte, au niveau du passage de Rafah, où se dresse une haute barrière frontalière. Depuis plusieurs semaines, la tension ne cesse de croître entre l’Égypte et Israël, à l’extrême sud de la bande de Gaza. (Photo AFP)
6 - Après les bombes, sauver ce qui peut l'être
Le 24 janvier 2024, après un bombardement israélien autour de la ville de Rafah, plusieurs bâtiments se sont effondrés, ainsi qu'une mosquée. Au milieu des décombres, de jeunes Palestiniens tentent de récupérer des livres et quelques objets, alors que tout le reste sera perdu. Cela fait maintenant plus de 100 jours que la guerre détruit tout sur son passage. (Photo AFP)
7 - Un toit de toile
Un déplacé palestinien dort dans une tente de fortune dans un camp à Rafah, près de la frontière avec l'Égypte, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 janvier 2024. Trois jours plus tard, les États-Unis « déploraient » une attaque ayant ciblé un refuge pour déplacés appartenant aux Nations unies à Khan Younès, dans laquelle neuf personnes ont trouvé la mort. Les Américains ont demandé que les sites de l'ONU soient « protégés ». (Photo AFP)
Le malheur est, surtout, cette fierté inhumaine exprimée par certains pour avoir fait subir des exactions aux innocents...
15 h 53, le 28 janvier 2024