Le ministre des Affaires sociales Hector Hajjar a appelé une nouvelle fois hier au départ des réfugiés syriens du Liban, lors de la conférence Bruxelles VI sur la Syrie, réunie lundi et mardi et consacrée à une collecte de fonds pour l’aide internationale aux pays accueillant des réfugiés.
Le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib, chef de la délégation libanaise, qui est arrivé à Bruxelles lundi, exprimera mardi la position officielle du Liban, concernant les réfugiés syriens, lors de l’assemblée générale de la conférence.
Dans son discours, M. Hajjar a d’abord énuméré les « conséquences économiques » de la présence des réfugiés syriens au Liban, les accusant d’« assécher les réserves en devises étrangères (...) en faisant usage de services subventionnés par l’État », tout en faisant « perdre des emplois aux Libanais ». Selon lui, les conséquences de la présence de ces réfugiés se traduisent aussi par une « explosion du nombre de vols et de crimes », un « remplacement démographique de population, sachant qu’un nouveau-né sur deux est syrien », et un « exode de la jeunesse libanaise éduquée ». Il a en outre affirmé que la présence de ces réfugiés engendre des conséquences « écologiques ».
Le ministre a fait savoir que le Liban appelle à « assurer un retour sécurisé et immédiat des déplacés syriens vers des régions pacifiées dans leur pays » et à « réallouer les fonds d’aide actuels et les affecter à l’investissement dans les infrastructures de ces régions pacifiées en Syrie ».
M. Hajjar a ensuite appelé à « favoriser l’accueil, dans des nations alternatives, des déplacés syriens qui ont de vraies raisons de ne pas retourner en Syrie » et à « dédommager le Liban qui a encouru à ce jour des pertes évaluées à trente milliards de dollars, et cela à travers un plan de compensation étalé dans le temps ».
commentaires (2)
ils sont quoi ces messieurs qui s'entetent a demander d'aider aux rapatriement des refugies aux autres alors que les autorites du pays de ces refugies n'en veulent pas ? ils sont quoi ces messieurs qui n'osent pas le demander d'abord a qui de droit, donc a b assad ?
Gaby SIOUFI
09 h 44, le 10 mai 2022