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À La Une - syrie

Des ONG appellent à l'évacuation sécurisée des journalistes d'Alep-Est

Le Centre libanais SKeyes, le Rory Peck Trust basé à Londres et 18 autres groupes de presse indiquent que "toute atteinte à la sécurité personnelle" des employés dans les médias sera considérée "comme une infraction aux conventions internationales".

Des groupes de défense de la presse ont appelé mardi à l'ouverture d'un passage pour permettre aux professionnels des médias bloqués dans la partie rebelle de la ville syrienne d'Alep, de sortir en toute sécurité. AFP / George OURFALIAN

Des groupes de défense de la presse ont appelé mardi à l'ouverture d'un passage pour permettre aux professionnels des médias bloqués dans la partie rebelle de la ville syrienne d'Alep, de sortir en toute sécurité.

Le Centre libanais SKeyes, le Rory Peck Trust basé à Londres et 18 autres groupes de presse réclament "des mesures pour sauvegarder la vie des personnes travaillant dans les médias à Alep ou vivant dans la ville et celles qui ont choisi de la quitter". Ils demandent dans un communiqué commun, notamment l'ouverture "de passages sécurisés pour les travailleurs des médias" et le "respect du travail et l'intégrité physique des professionnels des médias", en rappelant qu'ils sont protégés par le droit international.

Depuis le début de son offensive le 15 novembre, l'armée du régime et ses alliés se sont emparés de plus de 90% des quartiers contrôlée par les rebelles dans l'est de la deuxième ville de Syrie, pays ravagé par la guerre. Des dizaines de milliers de personnes ont fui les quartiers rebelles devant l'avancée gouvernementale, mais beaucoup de civils dont des médecins, des secouristes, des journalistes ou des journalistes citoyens craignent d'être arrêtés s'ils passent dans la zone gouvernementale.

"Les noms et les identités des employés dans les médias sont connus des organisations de défense de la presse et toute atteinte à leur sécurité personnelle sera considérée comme une infraction aux conventions internationales", indiquent les ONG en appelant à des "enquêtes indépendantes sur toute violation".

Mardi, l'Onu s'est alarmée de l'exécution présumée par des supplétifs du régime syrien de dizaines de dizaines de civils, dont des enfants, dans Alep que l'armée est sur le point de conquérir totalement.

Selon Reporters sans frontières (RSF), la Syrie est le pays le plus dangereux au monde pour les journalistes; 62 journalistes y ont été tués en Syrie depuis le début de la guerre en mars 2011, ainsi que 152 journalistes citoyens et collaborateurs de médias.

 

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