Le Liban profiterait des relations de Trump avec Poutine

Des sources diplomatiques occidentales ont invité hier les protagonistes libanais à faire preuve de patience et à éviter les procès d'intentions concernant la nouvelle politique américaine à l'égard du Liban, après l'élection de Donald Trump à la présidence de la République US.
Ces mêmes sources précisent que le Liban ne figure pas sur le programme électoral du nouveau locataire de
la Maison-Blanche. Selon elles, le programme de M. Trump porte principalement sur la lutte contre le groupe dit "Etat islamique", l'accord relatif au nucléaire iranien, et l'amélioration des rapports des Etats-Unis avec Israël et l'Egypte.
Dans les mêmes milieux, on assure, toutefois, que le nouveau président US accordera une attention au Liban en matière de lutte contre le terrorisme notamment. « M. Trump ne modifiera pas le programme de soutien aux forces armées libanaises », soulignent ces sources, avant de noter que « le Liban pourrait profiter des relations entre le président-élu et son homologue russe, Vladimir Poutine, pour remédier aux retombées négatives de la crise syrienne ».
Les sources précitées ne manquent pas de mettre l'accent sur le rôle de la diplomatie libanaise avec le nouveau président américain. Après le vote de confiance au Parlement, le nouveau gouvernement libanais devrait clairement définir les aides américaines dont il a besoin, soulignent-elles, insistant sur la nécessité de communiquer avec le département d'Etat américain pour définir une feuille de route claire à ce sujet.
Il reste à noter que le président de la République Michel Aoun et le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, n'ont pas encore présenté leurs vœux à Donald Trump, contrairement à Saad Hariri, qui l'a fait tard en soirée.