Le Rassemblement pour la République, présidé par l'ancien chef d'État Michel Sleiman, a affirmé hier que l'échéance présidentielle est libanisée lorsqu'il existe une pluralité d'opinions et non lorsqu'elle se déroule après la levée du veto régional.
« La diversité des opinions entre les blocs parlementaires et en leur sein est ce qui libanise l'échéance présidentielle, et non, comme le disent certains, l'appui d'un candidat après la levée du veto régional », souligne un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire de la formation de M. Sleiman.
Le texte précise en outre que « dans l'hémicycle, chaque député devra faire son choix selon les règles de la démocratie, et assumer ainsi une responsabilité historique éloignée de toute complaisance ».
Le Rassemblement pour la République a enfin fait valoir que « la libanisation se situe aussi au niveau de l'exercice du mandat présidentiel et de la capacité à ne pas s'impliquer dans la politique des axes destructeurs qui se répercute négativement sur tous les Libanais ».
Sleiman reçoit el-Sabhan
M. Sleiman a par ailleurs reçu l'émissaire saoudien Samer el-Sabhan. À l'issue de la rencontre, l'ancien chef d'État a salué la démarche de l'Arabie saoudite consistant à « soutenir la modération libanaise qui veut faire distancier le Liban de la politique des axes ».
Sur un autre plan, M. Sleiman a souhaité que le royaume wahhabite « révise sa décision de geler le don exceptionnel qu'il avait offert à l'armée pour la soutenir contre le terrorisme ».
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