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Liban

Paris appelle à élire un président « avant que le navire ne coule »

Jérôme Bonnafont hier chez Gebran Bassil. Photo Dalati et Nohra

Le directeur du département Afrique du Nord-Moyen-Orient au ministère français des Affaires étrangères, Jérôme Bonnafont, actuellement en visite au Liban, a poursuivi hier sa tournée auprès des pôles politiques du pays et insisté sur « la nécessité de mettre fin à la crise présidentielle au plus vite », sous peine de devoir faire face à des « conséquences redoutables » pour le pays.
M. Bonnafont s'est rendu hier à Rabieh, où il s'est réuni avec le général Michel Aoun. Il a ensuite rendu visite au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, au chef des Marada, le député Sleiman Frangié, ainsi qu'au responsable des relations internationales au sein du Hezbollah, Ammar Moussaoui.
Les discussions ont porté en majeure partie sur le dossier de la présidentielle. M. Bonnafont s'était entretenu la veille avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et le chef du courant du Futur, Saad Hariri.
Une source bien informée a indiqué à l'agence al-Markaziya que M. Bonnafont a insisté durant ses entretiens sur « la nécessité de mettre fin à la crise présidentielle au plus vite, parce que le danger menaçant l'existence même du Liban est arrivé à son point le plus extrême ». Il a également mis en garde contre « des conséquences redoutables si une solution n'est pas envisagée, car le navire risque de couler avec tout le monde à bord ». Selon la source, M. Bonnafont a révélé que la communauté internationale ne poursuivra pas son aide au Liban si l'État continue à y être absent. « La France appuie toute initiative visant à élire un président mais elle ne donne pas d'avis concernant les candidats. Ce qui lui importe, c'est de mettre fin à la vacance présidentielle avant qu'il ne soit trop tard », a conclu la source.

Le directeur du département Afrique du Nord-Moyen-Orient au ministère français des Affaires étrangères, Jérôme Bonnafont, actuellement en visite au Liban, a poursuivi hier sa tournée auprès des pôles politiques du pays et insisté sur « la nécessité de mettre fin à la crise présidentielle au plus vite », sous peine de devoir faire face à des « conséquences redoutables »...

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