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Liban - Blocage institutionnel

La faute au Hezbollah, souligne le PNL

Le Parti national libéral a estimé hier que « la cause du piétinement des institutions constitutionnelles provient du maintien de la vacance présidentielle, derrière laquelle se cachent le Hezbollah et ses alliés locaux et régionaux ».
« Toute affirmation contraire vise à falsifier les faits », a estimé le conseil supérieur du PNL, réuni hier à Sodeco sous la présidence de son chef, le député Dory Chamoun. « Cela conduit à des résultats négatifs à tous les niveaux et montre une volonté de la part de cette partie de torpiller les fondations de l'État, et avec elles l'accord de Taëf, ce qui met en péril la formule et l'entité libanaises », a indiqué le parti dans un communiqué publié à l'issue de la réunion.
Le PNL a par ailleurs appelé le 8 Mars à « trancher parmi ses candidats et à plébisciter l'un deux, ou bien à ouvrir la voie à un président consensuel disposant d'une majorité confortable et d'un soutien important de la part des forces politiques concernées ». « Cela se répercuterait positivement sur la vie politique, qui commence par la bonne marche des institutions, la relance économique et la confrontation des défis sociaux et financiers et des dangers qui menacent la patrie », a-t-il estimé.
« Concernant le dossier des chefs des services de sécurité en fin de mandat, la règle est la nomination », a en outre indiqué le PNL. « Le manque de volonté politique chez les ministres risque de conduire au vide, ce qu'il faut éviter en reportant le passage à la retraite de ces chefs de sécurité pour un an afin que les institutions qu'ils président, à commencer par l'institution militaire, ne soient pas affectées », a-t-il noté. « Il vaut mieux choisir un commandant en chef de l'armée après l'échéance présidentielle, dans la mesure où le chef de l'État est le commandant supérieur des armées. Il est tout naturel qu'il ait un avis déterminant dans le choix du nouveau commandant en chef de la troupe (...) », a conclu le PNL.

Le Parti national libéral a estimé hier que « la cause du piétinement des institutions constitutionnelles provient du maintien de la vacance présidentielle, derrière laquelle se cachent le Hezbollah et ses alliés locaux et régionaux ».« Toute affirmation contraire vise à falsifier les faits », a estimé le conseil supérieur du PNL, réuni hier à Sodeco sous la présidence de son...

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