Le dirigeant indépendantiste kurde emprisonné Abdullah Öcalan lancera un appel au cessez-le-feu dans un mois, rapportaient hier les médias turcs, annonçant le premier pas vers la fin d’un conflit qui a éclaté en 1984 et a fait plus de 40 000 morts.
Abdullah Öcalan, dirigeant historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a en effet entamé des négociations avec Ankara en octobre et reçu une délégation d’élus prokurdes dans sa cellule jeudi dernier pour discuter du processus de paix. Pervin Buldan, dirigeant prokurde du Parti pour la paix et de la démocratie (BDP) et membre de la délégation, a lu samedi une déclaration d’Abdullah Öcalan dans laquelle il dit souhaiter voir ses partisans libérer les soldats et fonctionnaires turcs qu’ils détiennent. « Je suis en bonne santé mais je vieillis. Je veux connaître la paix avant de mourir », aurait dit à la délégation Abdullah Öcalan, 63 ans, selon des propos rapportés par le quotidien turc Milliyet.
D’autres journaux turcs ont fourni hier des précisions sur le calendrier du processus de paix. « Abdullah Öcalan lancera au PKK un appel à un cessez-le-feu (lors des célébrations de) Newroz en vue d’instaurer une paix durable », écrit ainsi le quotidien Radikal, faisant référence au Nouvel An kurde, le 21 mars. Le journal progouvernemental Yeni Safak rapporte des informations similaires, sans citer de sources, et ajoute que les combattants du PKK devraient commencer à quitter la Turquie entre mars et juin. « Le départ des terroristes de Turquie vers un autre pays marquera le vrai début du processus », a ainsi déclaré hier Recep Tayyip Erdogan à la presse dans l’avion qui le ramenait d’un déplacement à Dubaï.
En retour, le gouvernement mettrait en place des réformes pour élargir les droits de la communauté kurde, qui compte 15 millions de personnes, sur une population totale en Turquie de 76 millions. La semaine dernière, le gouvernement a également présenté une loi au Parlement qui devrait conduire à la libération de milliers de militants kurdes accusés d’être liés au PKK.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par Ankara, les États-Unis et l’Union européenne. Les chefs militaires kurdes sont actuellement basés dans les monts Kandil, dans le nord de l’Irak.
(Source : Reuters)
Abdullah Öcalan, dirigeant historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a en effet entamé des négociations avec Ankara en octobre et reçu une délégation d’élus prokurdes dans sa cellule jeudi dernier pour discuter du processus de paix. Pervin Buldan, dirigeant prokurde du Parti pour la paix et de la démocratie (BDP) et membre de la délégation, a lu samedi une déclaration d’Abdullah Öcalan dans laquelle il dit souhaiter voir ses partisans libérer les soldats et fonctionnaires turcs qu’ils détiennent. « Je suis en bonne santé mais je vieillis. Je veux connaître la paix avant de mourir », aurait dit à la délégation Abdullah Öcalan, 63 ans, selon des propos rapportés par le quotidien turc Milliyet.
D’autres journaux turcs ont fourni hier des précisions sur le calendrier du processus de paix. « Abdullah Öcalan lancera au PKK un appel à un cessez-le-feu (lors des célébrations de) Newroz en vue d’instaurer une paix durable », écrit ainsi le quotidien Radikal, faisant référence au Nouvel An kurde, le 21 mars. Le journal progouvernemental Yeni Safak rapporte des informations similaires, sans citer de sources, et ajoute que les combattants du PKK devraient commencer à quitter la Turquie entre mars et juin. « Le départ des terroristes de Turquie vers un autre pays marquera le vrai début du processus », a ainsi déclaré hier Recep Tayyip Erdogan à la presse dans l’avion qui le ramenait d’un déplacement à Dubaï.
En retour, le gouvernement mettrait en place des réformes pour élargir les droits de la communauté kurde, qui compte 15 millions de personnes, sur une population totale en Turquie de 76 millions. La semaine dernière, le gouvernement a également présenté une loi au Parlement qui devrait conduire à la libération de milliers de militants kurdes accusés d’être liés au PKK.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par Ankara, les États-Unis et l’Union européenne. Les chefs militaires kurdes sont actuellement basés dans les monts Kandil, dans le nord de l’Irak.
(Source : Reuters)
Le dirigeant indépendantiste kurde emprisonné Abdullah Öcalan lancera un appel au cessez-le-feu dans un mois, rapportaient hier les médias turcs, annonçant le premier pas vers la fin d’un conflit qui a éclaté en 1984 et a fait plus de 40 000 morts.Abdullah Öcalan, dirigeant historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a en effet entamé des négociations avec Ankara en...
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