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Liban

Joumblatt appelle « certaines parties libanaises » à renoncer à toute participation au conflit syrien

Le chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, a estimé hier qu’« il est nécessaire de revoir la politique de distanciation à l’égard du conflit syrien – dans le sens de sa consolidation pratiquement sur le terrain et en s’éloignant de ce qui la fragilise – au nom de l’intérêt national supérieur ». « Faute de quoi, le Liban risque d’être progressivement happé dans le bourbier syrien et d’en importer les conséquences désastreuses à l’intérieur », a-t-il noté, dans son éditorial hebdomadaire dans le journal al-Anba’, l’organe du Parti socialiste progressiste (PSP). « Tout ce qui est demandé, c’est de venir en aide aux déplacés syriens et leur garantir un séjour honorable dans le respect de la dignité humaine », a ajouté M. Joumblatt.
« Nous invitons à nouveau tous les protagonistes libanais à ne pas s’impliquer sur le terrain du conflit syrien », a poursuivi le chef du PSP. « Leur capacité à susciter un changement radical au niveau des rapports de forces sera nulle, à l’heure où la communauté internationale reste impassible, compte les morts au quotidien et assiste aux massacres sans sourciller », a ajouté M. Joumblatt. « Ce conflit est beaucoup plus grand que certains protagonistes libanais », a-t-il noté. « Le Liban peut empêcher ce conflit de gagner son territoire, qui serait catastrophique. Il faudrait pour cela que certaines forces politiques acceptent de renoncer à participer à la guerre syrienne. Certes, elles ont tout à fait le droit d’exprimer leur opinion politique, mais participer aux combats en territoire syrien est une autre paire de manches », a encore dit le leader du Front de lutte nationale.
Concernant la crise syrienne stricto sensu, M. Joumblatt a estimé que « le scénario qui se dessine ressemble à celui de l’Afghanistan, où l’Occident avait combattu l’Union soviétique par le biais des islamistes radicaux, notamment des talibans, qui se sont par la suite retournés contre lui ». « Selon de nouvelles informations, certaines parties sont en train d’armer l’Armée syrienne libre pour faire face au régime, mais aussi des parties internes. L’objectif est-il d’exciter les parties internes pour davantage de conflits longs et sanglants ? Quelle est donc cette sollicitude soudaine après deux ans de mépris à l’égard de la destruction systématique commise par le régime, deux ans de conférences théoriques et de promesses mensongères ? L’Occident veut-il détruire ce qui reste d’influence russe dans la région sur le dos du peuple syrien et aux dépens de son patrimoine, de son histoire, de ses villes et de ses villages ? » a-t-il indiqué.
Aussi M. Joumblatt a-t-il conseillé à l’opposition syrienne de préserver un espace de dialogue avec Moscou « pour ne pas tomber dans le piège de la rupture et de l’ostracisme à l’égard de l’influence régionale russe ».
Le chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, a estimé hier qu’« il est nécessaire de revoir la politique de distanciation à l’égard du conflit syrien – dans le sens de sa consolidation pratiquement sur le terrain et en s’éloignant de ce qui la fragilise – au nom de l’intérêt national supérieur ». « Faute de quoi, le Liban risque d’être progressivement happé...

commentaires (2)

Ayez le CULOT de nommer...

SAKR LEBNAN

13 h 43, le 26 février 2013

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Commentaires (2)

  • Ayez le CULOT de nommer...

    SAKR LEBNAN

    13 h 43, le 26 février 2013

  • Je suis sidéré d'entendre de tels balivernes ..! ce personnage et son parti... ont largement participé au conflit interne au Liban ...avec les syriens contre les libanais ...! et En plus , je n' ai pas souvenir ....de l'avoir entendu dire aux partis syriens de ne pas participer au conflit au Liban...?? doit on prendre a posteriori cette déclaration farfelue...! pour de l'humour noir...? ou une manisfestation du symptôme de la maladie d'alzheimer...?

    M.V.

    10 h 06, le 26 février 2013

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