Le cheikh salafiste Ahmad el-Assir a estimé hier que « les actions du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, annulent la politique de distanciation vis-à-vis de la crise syrienne, que le gouvernement est fier d’adopter, et qui n’est plus valable ». « Hassan Nasrallah semble dire à tous les jeunes enthousiastes à se préparer pour la prochaine bataille », a-t-il dit, accusant Hassan Nasrallah d’« œuvrer à impliquer le Liban dans une discorde confessionnelle » et affirmant que « les sunnites ne permettront pas au Hezbollah de tuer leurs frères en Syrie ».
Assir a révélé hier qu’il se concerte actuellement avec les instances sunnites pour prendre une position adéquate à cet égard, indiquant que « le waliy el-fakih iranien a ordonné au Hezbollah d’impliquer le Liban dans le conflit syrien ». De plus, il a menacé indirectement de bloquer la route du Sud, soulignant que « les habitants de Saïda ne sont pas rassurés par les mouvements de certains vers le Sud et vers Jezzine, et qu’ils y répondront par les mêmes moyens utilisés contre eux ». En effet, après les rumeurs qui ont couru au sujet de sa visite à Ersal, des habitants chiites de la Békaa avaient bloqué la route pour l’empêcher d’y accéder. Cheikh Assir a finalement mis en garde contre le Hezbollah « qui s’approprie des appartements à Saïda, et plus précisément dans la région de Abra », dans une initiative qu’il a qualifiée de douteuse.
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commentaires (7)
Fekhar y kasser ba3do! Ils sont plus bêtes et stupides les uns que les autres.
Pierre Hadjigeorgiou
05 h 30, le 22 février 2013