De leurs entretiens avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, les responsables libanais n’ont perçu aucun indice d’un projet de solution (à la crise syrienne) ou d’initiative que l’Iran aurait cherché à communiquer à travers son responsable. Ce qui n’amoindrit pas pour autant l’importance de la visite de Saïd Jalili à Beyrouth. Ce dernier aurait d’ailleurs sondé les responsables libanais sur la meilleure issue possible à la crise en Syrie, selon eux. La réponse qu’il aurait reçue des parties libanaises, selon le quotidien an-Nahar, prône une solution démocratique, les affrontements militaires risquant de se prolonger et d’accroître enconre davantage le nombre de victimes en augmentant parallèlement les dégâts tant matériels qu’institutionnels.
Le responsable iranien aurait interrogé ses interlocuteurs sur leur perception des développements en cours en Syrie, surtout après la multiplication des défections, notamment celle du Premier ministre Riad Hijab, sur laquelle Saïd Jalili a préféré ne pas se prononcer hier avant de consulter l’ambassade d’Iran à Damas sur les détails de l’affaire. Stigmatisant en outre le rapt des Iraniens en Syrie, il n’a pas manqué de contacter Damas pour vérifier les informations sur la mort de trois d’entre eux suite aux tirs des forces de l’armée régulière.
Quoi qu’il en soit, le responsable iranien a dénoncé le projet américain de morceler les États arabes dans l’intérêt d’Israël. Selon lui, la meilleure réponse à ce projet est de le rejeter. Un point essentiel de la visite de Jalili est incontestablement son appui à la résistance, comme l’aura révélé son entretien avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah. Réitérant l’appui absolu de l’Iran à la résistance, Saïd Jalili a appelé les parties politiques à se rétracter au sujet de leurs demandes d’imposer des limites à l’usage des armes du parti de Dieu, considérées comme stratégiques pour l’équilibre des forces face à Israël.
Le responsable iranien aurait interrogé ses interlocuteurs sur leur perception des développements en cours en Syrie, surtout après la multiplication des défections, notamment celle du Premier ministre Riad Hijab, sur laquelle Saïd Jalili a préféré ne pas se prononcer hier avant de consulter l’ambassade d’Iran à Damas sur les détails de l’affaire. Stigmatisant en outre le rapt des Iraniens en Syrie, il n’a pas manqué de contacter Damas pour vérifier les informations sur la mort de trois d’entre eux suite aux tirs des forces de l’armée régulière.
Quoi qu’il en soit, le responsable iranien a dénoncé le projet américain de morceler les États arabes dans l’intérêt d’Israël. Selon lui, la meilleure réponse à ce projet est de le rejeter. Un point essentiel de la visite de Jalili est incontestablement son appui à la résistance, comme l’aura révélé son entretien avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah. Réitérant l’appui absolu de l’Iran à la résistance, Saïd Jalili a appelé les parties politiques à se rétracter au sujet de leurs demandes d’imposer des limites à l’usage des armes du parti de Dieu, considérées comme stratégiques pour l’équilibre des forces face à Israël.
De leurs entretiens avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, les responsables libanais n’ont perçu aucun indice d’un projet de solution (à la crise syrienne) ou d’initiative que l’Iran aurait cherché à communiquer à travers son responsable. Ce qui n’amoindrit pas pour autant l’importance de la visite de Saïd Jalili à...
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