Le patriarche maronite Béchara Raï a dit hier « attendre des chefs des églises de l’Orient arabe, qui vit au rythme des révolutions, des soulèvements et des manifestations, qu’ils guident les citoyens chrétiens vers la mise en place d’un » printemps chrétien « qui serait en harmonie avec leur rôle historique ». Ce printemps chrétien, selon le patriarche, devrait permettre à ces citoyens de « vivre leurs valeurs et de rejeter toute violence, tout en appelant au dialogue et à l’entente, ainsi qu’aux solutions pacifiques qui préservent les droits de tous ».
Le patriarche Raï s’exprimait ainsi au cours d’un congrès organisé à Bethania, dans la sanctuaire Notre-Dame de Harissa, par le Conseil pontifical pour les médias et le Conseil des évêques du Moyen-Orient, sur « les moyens de communication au Moyen-Orient en tant qu’outil d’annonce de l’Évangile, du dialogue et de la paix ». Le patiarche a repris ce même thème de « printemps chrétien » au cours d’un autre congrès qu’il a inauguré hier à l’Université Saint-Esprit Kaslik (USEK) sur « la réforme liturgique dans les églises orientales », l’appelant le « printemps de la vérité, de la justice, de l’amitié et de la liberté ».
Par ailleurs, Mgr Raï a reçu lundi, au siège patriarcal de Bkerké, le sous-secrétaire pour les Églises orientales au Vatican Mgr Maurizio Malvestiti.
Sur un autre plan, le patriarche maronite a parrainé une cérémonie en hommage à l’évêque Roland Aboujaoudé, vicaire patriarcal, au siège de Bkerké, en présence de l’ancien président du Parlement Hussein Husseini, du cardinal Nasrallah Sfeir et de nombreuses personnalités.
Enfin, concernant la visite du patriarche à Tripoli, le mufti de la ville, cheikh Malek Chaar, a annoncé hier qu’elle aurait probablement lieu après le voyage de Mgr Raï au Mexique et en Argentine.
Si vous pouviez vous rappeler qu'est-ce qu'ils disaient de Raï, avant qu'il soit Patriarche, sur ses idées exprimées dans des débats sur les T.V. Ils ne pouvaient même pas souffrir entendre son nom. Aujourd'hui certains se covertissent, momentannément certes et pour profit et intérêt, ils l'encense et nous disent, eux, qu'il est sur le chemon de NOTRE Jésus. Combien le monde est mesquin, et combien il a courte la mémoire, et avilis les moeurs.
15 h 44, le 18 avril 2012