Rechercher
Rechercher

Liban - L’Ecclésia de Beyrouth

Pour une réflexion en profondeur sur un monde arabe en pleine mutation

Exceptionnelle année que celle de 2011, qui touche bientôt à sa fin – et qui semble pourtant avoir encore bien des surprises à réserver. Comme si une accélération prodigieuse du temps, induite notamment par la multiplication des réseaux sociaux, avait effectivement entraîné à la fois une réduction de l’espace et une mutation au niveau du lien social et politique (dans une approche qui tient plus de la sociologie réticulaire que du fonctionnalisme primaire auquel l’on souhaite souvent asservir ces réseaux au plan analytique) et, partant, un véritable cataclysme au plan événementiel.
Dans ce climat tumultueux et exaltant de mouvements populaires et de révolutions qui traverse le monde indifféremment du nord au sud, mais qui touche de très près le Liban tant le monde arabe, tout autour, est atteint par cette soif de changement, il était tout naturel d’initier une réflexion en profondeur sur les événements que nous traversons. Nous vivons en effet désormais à l’heure du printemps arabe et les paramètres qui prévalaient auparavant ne semblent plus vraiment d’actualité. Pour tenter d’apporter un éclairage tout neuf et de stimuler une réflexion novatrice sur ces changements en cours, « L’Orient-Le Jour » a récemment lancé une nouvelle rubrique, en invitant régulièrement un expert à développer une analyse sur un sujet, sur son thème de prédilection, le Liban et les affaires libanaises restant toujours en toile de fond.
Après M. Ziad el-Sayegh, qui avait inauguré la rubrique avec la question centrale pour le monde arabe et le Liban de l’édification de l’État palestinien, avec ses épiphénomènes directs comme la question des réfugiés, c’est au tour aujourd’hui du brillant consultant et géopolitologue Karim Émile Bitar de se pencher sur le cas de la Tunisie d’où a fleuri le premier bourgeon de ce printemps arabe, avec la chute, dans un premier temps, du dictateur Ben Ali. Karim Émile Bitar est chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), et directeur de la revue « L’ENA hors les murs », la revue mensuelle des anciens élèves de l’ENA. Il enseigne les relations internationales et l’histoire des idées politiques dans plusieurs grandes écoles.

M.H.G.
Exceptionnelle année que celle de 2011, qui touche bientôt à sa fin – et qui semble pourtant avoir encore bien des surprises à réserver. Comme si une accélération prodigieuse du temps, induite notamment par la multiplication des réseaux sociaux, avait effectivement entraîné à la fois une réduction de l’espace et une mutation au niveau du lien social et politique (dans une approche...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut