Répondant à l’ancien chef de gouvernement Fouad Siniora, il a indiqué que « personne ne l’a accusé sans documents à l’appui », soulignant que le député Ibrahim Kanaan lui a répondu en détail en se fondant sur des chiffres.
« Nous disons qu’il n’est pas suspect (...) mais coupable et les preuves sont là pour le prouver », a-t-il ajouté.
Et d’enchaîner : « Nous n’agissons pas de manière arbitraire et notre discours ne ressemble en rien à celui du quotidien al-Moustaqbal ou du magazine al-Chira’ ou aux écrits de tous ces auteurs qui touchent une rémunération pour insulter les gens. Nous ne sommes pas des insulteurs. Notre crédit est notre honnêteté et notre crédibilité, et c’est précisément ce qui dérange », a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Nous appelons les choses par leur nom et la réalité est douloureuse. »
M. Aoun a affirmé que le CPL a entamé une campagne de conscientisation du peuple libanais. « Si ce dernier ne réagit pas et ne s’unit pas, il sera humilié, il sera dans le besoin et continuera de manifester son mécontentement », a-t-il déclaré.
Revenant sur les propos de M. Siniora concernant le général Fayez Karam, il a tenu à rappeler les vices de procédure qui ont entaché l’enquête, accusant M. Siniora de s’en être pris à la justice et d’incarner « le vrai visage de la corruption ».
Le chef du CPL a évoqué par ailleurs le décret du retrait de la nationalité à ceux qui n’y ont pas droit, soulignant qu’il s’agit d’un « début » en termes de respect des décisions du Conseil d’État.
Interrogé sur le principe de la relance de la table de dialogue, le chef du CPL a affirmé qu’il soutenait l’idée « à condition que soient précisés à l’avance les sujets à discuter ».
« J’ai soumis une proposition pour la stratégie de défense. Eh bien, ils n’ont qu’à l’examiner », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Ceux qui disent que la décision de paix et de guerre est aux mains du Hezbollah, ils ont tort parce que cette décision est aux mains d’Israël et des États-Unis. Ce n’est pas le Liban qui a agressé Israël. C’est ce dernier qui a envahi nos maisons. »
Répondant à ceux qui disent que les armes du Hezbollah ne sont pas légales, il s’est demandé si « les armes sont faites pour la partie du territoire qui a déjà été libérée ou plutôt pour celle qui ne l’est pas ». « Mais encore, savent-ils vraiment quelles sont les règles qui régissent le dialogue? s’est-il encore demandé, avant de conclure : C’est la raison pour laquelle il faut définir à l’avance les sujets à aborder. »
Heureusement que le TSL ne va pas aussi vite en besogne...quand même,quel homme,ce GMA!Tribunal,juge,procureur,témoin et jury en même temps...tant qu'il n'est pas éxecuteur....
07 h 28, le 02 novembre 2011