Sa solution ? Que les propriétaires de chats les enferment ou les confinent dans un espace clos, jusqu’à la fin de leur vie, sans les remplacer à leur décès. « Évidemment, je ne suis pas en train de vous suggérer d’aller sans plus attendre faire un sort à votre ami à fourrure d’un coup sur la tête », écrit Gareth Morgan dans une tribune publiée hier par le Dominion Post. « Mais si vous êtes préoccupés par les enjeux de conservation, vous devez reconnaître que nous protégeons un tueur-né », dit-il.
Des propos qui ont fait se dresser le poil de nombreux lecteurs sachant que près d’un foyer sur deux possède un chat, selon une étude réalisée en 2011 par le Conseil national des animaux de compagnie. « Je réponds à Gareth Morgan de nous laisser vivre en paix », a ainsi feulé le directeur de la Société pour la prévention des traitements cruels contre les animaux (SPCA). Plus sérieusement, un biologiste de l’institut de recherche public Landcare, John Innes, invalide les arguments de Gareth Morgan, soulignant que les chats chassent également des animaux nuisibles comme le rat. « Personne n’a jamais calculé le nombre d’oiseaux que ces rats tuent par rapport au chat. Je ne dis pas qu’ils (les chats) sont bons pour les oiseaux, mais ce n’est pas une idée totalement farfelue », a-t-il avancé.
(Source : AFP)
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