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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

De l’extrême mauvais goût

Un homme ou une femme, convaincu(e) de surcroît d’être drôle, a usurpé l’identité de Dita Von Bliss sur le site social Facebook, et s’emploie, depuis la création de ce compte dont j’ignorais jusqu’à tout récemment les moindres détails, à insulter impunément et avec vulgarité des personnes réelles, dont le nom est cité sur le mur et dans les commentaires dudit compte. À ces victimes d’une diffamation que la loi sanctionnerait sans hésiter, je présente toutes mes excuses : je n’étais absolument pas au courant. Quant au délinquant (ou la délinquante), je le/la prie de fermer immédiatement ce compte, lequel, dans tous les cas, a été dûment reporté à l’autorité de régulation de Facebook.
D.V.B.

Pour le meilleur et sans le pire

Avec leur extravagance, souvent, leur mise en scène, toujours, et leur côté festif, inévitablement, les mariages libanais ne laissent personne indifférent : qu’on les critique ou qu’on les copie, ils font désormais partie du patrimoine culturel national.


Et cela n’a pas raté, en plein cœur de l’archevêché de Beiteddine, un écrin architectural du XIXe siècle, Massoud Honein (fils de Charles et Maya) et Dayala Assaad Dagher Hayeck ont prononcé leur « I do » devant Mgr Élias Nassar, évêque maronite de Saïda et de Deir el-Kamar. Rarement ce lieu et ses jardins ont connu pareille ambiance, ni autant d’élégance... Pensez : entre la débauche de cages où des lovebirds se bécotant consciencieusement donnaient le mode d’emploi aux nouveaux mariés, les orchidées qui pendaient des arbres comme un cadeau du ciel, la grâce folle des dames, le flashmob délirant, les speeches, les chansons improvisées par des potes à l’humour ravageur, le flamboyant dîner concocté par Faqra catering et les décibels de DJ Mitri qui ont fait danser toute l’assistance, c’était carrément la grande éclate. Jusqu’au bout de la nuit et juste avant que les deux familles et leurs invités, qui avaient pris d’assaut tous les hôtels et les chambres d’hôte du Chouf, ne se retrouvent en la demeure ancestrale des Honein, sur la place de Deir el-Kamar, pour un brunch aux saveurs libanaises...


La veille même, sur cette même place que l’on appelle al-Midane, l’atmosphère était tout aussi survoltée pour le mariage de Nayef Francis et de l’exquise Tania Saïd Khalaf, qui, après trois jours de fête dans l’île de Kefalonia, ont récidivé à Deir en s’offrant les services de Dany Saleh, qui a transformé les lieux en un club privé où musiciens, danseurs et chanteurs nigérians, spectacles de derviches tourneurs, feux d’artifices et DJ ont embrasé les vieilles pierres qui en redemandaient... Chaussées de stilettos, les dames qui se sont donné à cœur joie sur la dancefloor ont heureusement pu enfiler, une fois épuisées, des nu-pieds et autres flipflops distribués à la sortie : il fallait chouchouter tous ces jolis petits pieds qui devaient reprendre leur prestation au Music-Hall le lendemain soir !


Du caza du Chouf à celui de Baabda-Aley, c’est Mgr Nasrallah Boutros Sfeir qui a béni l’union de Doumit Joseph Raïdi et Maria Sami Matta, mi-ange mi-démon dans une robe affolante de Gianbattista Valli. La cérémonie religieuse qui s’est déroulée à l’église Saint-Élie de Kantari a été suivie d’un gigadîner servi par Cat & Mouth sur les terrasses de l’édifice Raïdi à Fayadié, reconverties pour la circonstance en un immense voilier par Alain Hadifé. Huit mariées en porcelaine faisaient la haie à quelques 700 convives parmi lesquels Hagop et Annie Kassardjian, Boutros et Marlène Harb, Atef Majdalani, Roger Nasnas, Rose Choueiri, Sélim Sayegh, Adnane et Adel Kassar, Raymond et Marie-Jeanne Diab, Ziad et Christiane Akl, qui ont dîné au son d’un orchestre accompagnant des chanteurs et chanteuses afro-américains. Au menu : homard, filet de bœuf USDA prime, burrata arrivée la veille et farandoles de dessert, le tout arrosé de Château Lamanieu 2008 et de Graves Bordeaux-Chablis 2010, sans oublier le Moët & Chandon rosé qui a littéralement coulé à gogo.


Même si ça parait de plus en plus impensable, tout le monde ne rêve pas d’une cérémonie hollywoodienne. Le very handsome banker installé à New York Amr Zouhair Kronfol et la ravissante Chirine Ziad Idriss ont joué la carte du simple mais chic, en conviant amis et parents à un cocktail dans les jardins de Lady Cochrane. Tous étaient là : entre autres les Idriss, les Kronfol, les Beydoun, les Ardati, les Salam, les Arakji, les Ghandour, les Bibi, les Diab, les Alami, les Nammour et les Mikati, si bien que la rue Sursock a fini par ressembler à une délicieuse bonbonnière ! Et comme il est dit (dans certaines coutumes) que pour le bonheur et la fécondité il est bon de porter la robe de mariage de sa mère, Chirine a revêtu... la robe de mariage de sa mère, Nina Mohammad Youssef Beydoun, remise au goût du jour par les très demandés Azzi & Osta.


À chacun son lieu, aussi. Pour célébrer son mariage avec le beau frenchy Étienne Piciocchi, Nour (la fille d’Akram et de Hanane Saab) a investi la magnifique et très ancienne maison de son grand-père Amine Khodr, à Baakline, où le parc a pris des allures féeriques sous les mille lumières qui ont réveillé les chênes, les cèdres, les peupliers et le sol entièrement pavoisé de feuilles mortes. Les 400 convives, dont un bon nombre d’amis français et britanniques, ont eu droit à une big big party avec un luxueux dîner mitonné par Cat&Mouth, et un DJ (l’architecte Guy Rebeiz) qui a allumé un feu carnavalesque. Les bons habitants du village ont stoïquement gigoté dans leur lit jusqu’à 4 heures du matin... pour la bonne cause !


Les mille talents de Leila

La Libanaise Leïla Tarazi Fawaz, qui savoure une carrière prestigieuse dans le monde universitaire fermé de Harvard, est parmi ces personnes qui portent en elles la mission sacrée de rétablir notre fierté nationale. Directrice du Fares Center for Eastern Mediterranean Studies à Tufts University, professeure de diplomatie à la Fletcher School of Law and Diplomacy, auteure de nombreux ouvrages sur le Moyen-Orient, et première femme élue présidente du conseil de surveillance de la gouvernance de Harvard (Board of Overseers), Leila Fawaz a été nommée chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Cette haute décoration honorifique lui a été remise à Cambridge, par le consul général de France à Boston, Christophe Guilhou, en présence du vice-président de Tufts University Peggy Newell ; du doyen de la Fletcher School et de William A. Graham, spécialiste ès Proche-Orient, qui ont pris la parole pour saluer les mille talents de Leila... D’accord, personne n’est prophète en son pays, mais il est vraiment dommage que le Liban soit toujours à la traîne pour récompenser ses citoyens émérites.

ditavonbliss@hotmail.com

De l’extrême mauvais goût Un homme ou une femme, convaincu(e) de surcroît d’être drôle, a usurpé l’identité de Dita Von Bliss sur le site social Facebook, et s’emploie, depuis la création de ce compte dont j’ignorais jusqu’à tout récemment les moindres détails, à insulter impunément et avec vulgarité des personnes réelles, dont le nom est cité sur le mur et dans les...

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